La playlist de Back To The Snow ♫

Nathan et ses parents retrouvent les Sommerset à Springdale pour fêter le 4 juillet.

Nathan et Miles ont une dispute très sérieuse qui remet brièvement en question leur relation.

L’heure de la révélation est venue : Nathan annonce que Miles est son petit ami sur les réseaux sociaux… et certaines conséquences sont inattendues.

Nathan passe quelques jours de vacances en France avec ses parents, Flora et Miles, qui rencontre enfin le reste de sa famille.

Tensions, menaces, agressions… Rien ne va plus depuis le retour de Nathan aux États-Unis.

Nathan trouve toujours refuge et réconfort dans la musique…

L’heure du procès est arrivée, et de nouveaux soucis viennent peser sur Nathan

Nathan est confronté au passé de Miles et au chagrin de celui-ci.

Miles révèle enfin tous ses secrets…

L’heure d’un nouveau départ a sonné : Miles entre dans une école de cuisine à New York et Nathan termine l’enregistrement de son nouvel album.

Nathan et sa famille sont confrontés à une épreuve mais restent soudés.

Malgré sa passion pour la musique, Nathan se sent parfois déchiré entre sa carrière et sa vie privée.

Nathan retrouve un équilibre, et alors que l’un de ses projets commence à se concrétiser, vit une soirée très romantique avec Miles.

Limousine, tapis rouge et concert privé : c’est le grand soir pour Nathan, la veille de la sortie de son nouvel album.

Sur la scène du Beacon Theatre, Nathan offre un formidable concert… sans se douter du drame qui l’attend en coulisses.

Nathan se retrouve entre la vie et la mort.

Après avoir miraculeusement survécu, Nathan est entouré de tout l’amour de ses proches et apprend ce que Miles a fait pour lui…

Suite à une annonce particulière et à ce qu’il a traversé, Nathan est en état de stress post-traumatique.

Entouré de ses proches, Nathan se remet doucement et trouve en lui la force d’avancer.

Retour à Springdale pour célébrer Thanksgiving et l’anniversaire de Miles.

Nathan et Miles passent de merveilleuses vacances aux Bahamas, loin des tracas des semaines précédentes.

Deux mois après ce qui aurait pu être une tragédie, Nathan poursuit son chemin et s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa vie privée.

Nathan et Miles emménagent ensemble !

Entourés de leurs familles respectives, Nathan et Miles vivent le plus beau des Noëls.

À la fin d’une année bouleversante, la boucle est bouclée… et la vie n’est pas toujours facile, mais tout va mieux quand on l’affronte à deux…

❤️💜💙

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Jour de sortie : Back To The Snow

C’est le grand jour ! Vous pouvez désormais vous procurer Back To The Snow, le troisième et dernier tome de la série « Came With The Snow ». Nathan et Miles vous attendent, ils vont vivre autant de bonheurs que d’épreuves, mais un an après, leur amour est encore plus fort…

Back To The Snow est disponible sur Amazon en version brochée et ebook, ainsi que sur Google Play en version ebook.

Le succès est toujours au rendez-vous pour Nate Bird, alias Nathan Loiseau, qui peut enfin profiter de ses nouvelles libertés, autant dans sa vie professionnelle que privée. Même s’il file toujours le parfait amour avec Miles, les fantômes du passé de celui-ci pourraient bien apporter quelques zones d’ombres… Et alors que les mois s’écoulent, avec leur lot de surprises, de joies et de peines, une autre menace vient peser sur le chanteur à la renommée internationale, qui pourrait bien avoir des conséquences dramatiques.
Pour ne pas sombrer, Nathan va devoir se raccrocher à l’amour de ses proches et puiser au fond de son cœur la force d’avancer encore… avec pour objectif d’atteindre cette vie harmonieuse dont il a tant rêvé. Et qui sait si la neige, qui avait accompagné les premiers pas de son histoire avec Miles, ne fera pas son retour au terme de cette année si riche en émotions…

Encore une fois, je vous propose de terminer cette aventure en musique avec la playlist associée au roman, que vous pouvez écouter sur YOUTUBE ou SPOTIFY.

Bonne lecture, bonne écoute… et bonnes fêtes de fin d’année !

Back To The Snow : couverture & infos

La voilà… la tant attendue couverture de Back To The Snow, le troisième et dernier tome de la série Came With The Snow !

Le succès est toujours au rendez-vous pour Nate Bird, alias Nathan Loiseau, qui peut enfin profiter de ses nouvelles libertés, autant dans sa vie professionnelle que privée. Même s’il file toujours le parfait amour avec Miles, les fantômes du passé de celui-ci pourraient bien apporter quelques zones d’ombres… Et alors que les mois s’écoulent, avec leur lot de surprises, de joies et de peines, une autre menace vient peser sur le chanteur à la renommée internationale, qui pourrait bien avoir des conséquences dramatiques.
Pour ne pas sombrer, Nathan va devoir se raccrocher à l’amour de ses proches et puiser au fond de son cœur la force d’avancer encore… avec pour objectif d’atteindre cette vie harmonieuse dont il a tant rêvé. Et qui sait si la neige, qui avait accompagné les premiers pas de son histoire avec Miles, ne fera pas son retour au terme de cette année si riche en émotions…

Sortie le 15 décembre 22 sur Amazon (broché et numérique) et sur Google Play (numérique) !

Dédicace : « Soual à la page »

J’ai le plaisir de vous annoncer que vous pourrez me retrouver en dédicace lors de l’événement « Soual à la page » organisé par la médiathèque de la Ville de Soual le dimanche 2 octobre !
J’y serai avec la plupart de mes romans, mais en particulier les deux derniers : Ainsi se reconnaissent les Survivants et After The Snow.
En espérant vous y rencontrer pour bavarder !

Jour de sortie : Ainsi se reconnaissent les Survivants

C’est la petite surprise du printemps ! Une nouvelle sortie pour ce roman qui a brièvement été publié aux éditions Gloriana il y a quelques années. J’avais hâte de pouvoir partager à nouveau avec vous l’histoire de Clara, une jeune fille que la vie a particulièrement malmenée mais qui fait preuve d’une grande résilience… Au programme : un mystérieux jeune homme, une mission très particulière, des phénomènes fantastiques et une touche de féérie, le tout dans l’ambiance londonienne…

Après un tragique accident, Clara a tout perdu : sa famille, ses rêves, sa joie de vivre. Égarée dans un monde qui ne semble plus être le sien, elle s’efforce de se construire un nouveau quotidien : elle occupe ses journées avec son travail de serveuse, les moments passés avec son amie Stessy, et sa passion pour le dessin.
La jeune fille se sent plus fant
ôme que vivante, terrassée par une culpabilité qu’elle éprouve depuis qu’elle a été la seule à survivre à l’accident. Pour ne rien arranger, des phénomènes étranges commencent à se produire autour d’elle, et elle ressent de plus en plus souvent l’impression obsédante d’être épiée, observée.
Tout se concrétise le jour où elle se retrouve face à Evan, un jeune homme qui lui est aussi inconnu que familier : elle avait déjà dessiné son portrait plusieurs fois, sans jamais l’avoir vu auparavant. Intriguée par leur rencontre, elle se laisse facilement attirer par son charme empli de mystères, par sa gentillesse autant que par les zones d’ombres qui l’entourent…
Car Evan n’est pas là par hasard.
Et que Clara le veuille ou non, il lui apprendra ce que signifie réellement d’être un Survivant.

Comme toujours, vous pouvez retrouver Ainsi se reconnaissent les Survivants (ou Les Survivants, pour faire plus court !) en version brochée et ebook sur Amazon, ainsi qu’en ebook sur Google Play. Pour prolonger l’aventure, je vous propose également de découvrir la playlist associée à cette histoire… Vous pouvez écouter les morceaux qui m’ont accompagnée dans l’écriture et qui sont parfois mentionnés dans le roman sur YOUTUBE ou SPOTIFY !

Bonne lecture et bonne écoute !

Jour de sortie : Came With The Snow (réédition)

En ce jour de St Valentin, vous pouvez désormais retrouver Nathan et Miles dans la nouvelle édition de ma romance Came With The Snow ! Il s’agit d’une version inédite car de nouveaux passages ont été rajoutés. Vous pouvez vous le procurer sur Amazon en version brochée ou numérique !

Être une star planétaire n’est pas toujours facile, surtout quand on n’a pas le caractère de l’emploi : Nate Bird, ou Nathan Loiseau pour les intimes, est un chanteur très talentueux, mais il reste un garçon simple qui a la tête sur les épaules.
Après une tournée mondiale, il n’aspire qu’à une chose : retrouver ses proches pour fêter Noël en toute intimité. Mais ça, c’était sans compter la tempête qui menace la moitié des États-Unis et un manager légèrement insupportable !
À quatre jours de Noël, Nathan se retrouve bloqué après son dernier concert à Pittsburg. Il est gentiment hébergé par la famille de Miles Sommerset, un des techniciens de sa tournée. Et tandis qu’il s’efforce de cohabiter avec eux, il ouvre les yeux sur bon nombre de choses dans sa vie.
Entre décoration du sapin, confidences, biscuits de Noël et bataille de boules de neige, Nathan trouvera peut-être la chose à laquelle il s’attendait le moins… Parce que parfois, on n’a pas besoin de faire le tour du monde pour rencontrer le grand amour : il peut être sous nos yeux depuis des semaines !

Pour prolonger l’aventure (en attendant le deuxième tome : After The Snow) je vous propose de découvrir la playlist associée à cette histoire ! Vous pouvez écouter les morceaux qui m’ont accompagnée dans l’écriture et qui sont parfois mentionnés dans le roman sur YOUTUBE ou SPOTIFY !

Bonne lecture, bonne écoute, et bonne St Valentin ! ♥

Une page se tourne…

Les éditions Gloriana (qui m’ont permis de publier notamment Avant que l’aube, Le Choix de la Vestale ou encore Came With The Snow) ont annoncé leur fermeture pour la fin de l’année, suite à deux années désastreuses pour le monde de l’édition à cause de la situation sanitaire (et par conséquent de l’annulation de salons tels que Livres Paris qui avaient engendré beaucoup de frais). Pour soutenir les derniers instants de la maison d’édition, rien de plus simple : vous pouvez vous procurer les derniers stocks papier sur leur boutique en ligne tandis que les ebooks sont toujours disponibles chez les revendeurs habituels (avec de belles promos sur les titres de Noël comme ma romance Came With The Snow). C’est en plus le moment idéal pour acheter des livres, compte tenu des fêtes qui approchent et des cadeaux à préparer ! N’hésitez pas, ce sera un beau moyen de faire plaisir, de vous faire plaisir, et de faire une bonne action en même temps !

La fermeture des éditions Gloriana est une page qui se tourne, pour moi comme pour les autres auteurs ainsi que toute l’équipe. Je tiens d’ailleurs à les remercier de m’avoir fait confiance, d’avoir été à mes côtés et à mon écoute pour mes livres, de m’avoir permis de rencontrer mes lecteurs lors de Livre Paris en 2019 et d’avoir vécu une très belle expérience ! Merci encore pour tout cela.

De mon côté, j’ai décidé de poursuivre dorénavant mon aventure en autoédition. C’est une méthode que j’utilise depuis quelques années déjà pour certains de mes titres et je dois avouer que cela m’offre une liberté très appréciable. Certes, la visibilité est moindre, mais compte tenu de la situation actuelle, je préfère pouvoir proposer mes romans à des tarifs moins onéreux que chez de nombreux éditeurs, pour que les lecteurs puissent y avoir accès plus facilement !

Ainsi, le premier tome de Came With The Snow reparaîtra en début d’année avec une version “améliorée”, suivi du deuxième tome quelques semaines plus tard. Le troisième et dernier tome sortira probablement fin 2022.

Petit à petit, mes autres titres basculeront également en autoédition, comme c’est déjà le cas pour L’or de tes mots depuis le mois d’octobre, ainsi que pour Les Somnambules dont la sortie est d’ailleurs imminente. Plus tard, ce sera le tour d’Avant que l’aube et de sa/ses suite(s), qui est/sont en cours d’écriture.

J’espère que vous, lectrices et lecteurs, serez toujours au rendez-vous pour suivre mon actualité et lire mes histoires. Comme vous le savez, l’écriture est plus qu’une passion pour moi. Elle est mon exutoire, mon refuge, ma bouffée d’oxygène. Pouvoir partager mon travail avec vous est le petit plus qui me motive davantage tous les jours.

À très bientôt pour les nouvelles sorties, prenez soin de vous et ayez de belles lectures !

Jour de sortie : L’or de tes mots (réédition)

C’est aujourd’hui !

La version 2021 de L’or de tes mots est désormais disponible sur Amazon ! Vous pouvez retrouver dans cette réédition non seulement le roman, mais aussi les deux nouvelles (Golden Days et Over Time) qui étaient sorties uniquement en numérique, ainsi qu’une nouvelle bonus exclusive, que ce soit dans la version brochée ou la version ebook !


Lors de leurs années lycée, Dominic et Asher ont vécu une belle histoire d’amour. Mais celle-ci a connu une fin brutale quand Ash a quitté l’Angleterre du jour au lendemain. Sans avoir eu droit à la moindre explication, Dominic a dû faire face à cette séparation qui l’a obligé à renoncer à son amour, à apprendre à vivre avec son absence et à avancer malgré tout, pas à pas.
Quelques années plus tard, Dom est devenu bijoutier et s’est construit une petite vie qui le rend plutôt heureux. Mais tout vole en éclats le jour où il retombe par hasard sur Ash, désormais chanteur accompli, qui est de passage en Angleterre pour une série de concerts.
Sans s’être réellement cherchés, Dom et Ash se sont retrouvés… car il est des destins qui doivent inévitablement se recroiser, et des histoires d’amour qui ne sont peut-être jamais censées se terminer…

J’espère que vous serez au rendez-vous pour découvrir ou redécouvrir cette histoire qui m’est si chère… J’ai pris énormément de plaisir à retrouver les personnages et à écrire la dernière nouvelle exclusive !

Dernier petit cadeau : vous pouvez d’ores et déjà retrouver la playlist sur YouTube : elle contient toutes les chansons qui m’ont inspirée lors de l’écriture de ce roman ainsi que celles mentionnées dans le livre. De quoi prolonger l’histoire et voyager un peu plus longtemps dans l’univers de Dominic et Ash !

Bonne (re)lecture, et bonne écoute !

L’or de tes mots 2021

Petite annonce concernant L’or de tes mots :

Ce roman est paru en novembre 2016 aux éditions MxM Bookmark, et je remercie encore une fois toute l’équipe pour l’avoir publié et pour m’avoir permis de vivre cette aventure à leur côtés. Cette histoire a su trouver son public et plaire, d’après les retours que j’ai eus. J’ai aussi eu l’opportunité de le dédicacer à Livre Paris en mars 2018, une expérience dont je garde de très bons souvenirs et plein de petits cadeaux provenant de mes lecteurs et lectrices ! Pour tout ça, merci infiniment.

Néanmoins, et pour des raisons qui me sont personnelles, j’ai décidé de récupérer les droits de cette histoire. Elle reparaîtra dans quelques semaines en auto-édition, et sera enrichie des deux nouvelles bonus qui étaient sorties en version numérique uniquement. Ce sera donc un moyen pour ceux qui n’y ont pas eu accès de poursuivre l’histoire de Dominic et Ash en découvrant ce qui leur arrive près le roman.

J’espère que vous serez au rendez-vous pour parler de L’or de tes mots et faire découvrir cette histoire à d’autres lecteurs, ou tout simplement pour la découvrir vous-même si vous ne l’avez pas encore lue !

J’ai hâte de vous annoncer la date, de vous dévoiler la couverture… Les annonces se feront au fil de l’été, restez connectés !

Légitime

Tout change, toujours, d’une minute à l’autre, d’une année à l’autre. Tout change et nous devons nous adapter à chaque instant à ces changements, même si la plupart du temps, nous n’en avons pas conscience. C’est une lutte perpétuelle, une reconstruction permanente, qui nous use autant qu’elle nous permet d’avancer.
Seulement, dans cette vie en constante évolution, comment savoir que nous sommes à notre place, que nous faisons ce que nous avons envie de faire ? Comment être certain que nous sommes sur le bon chemin, quand nous voyons à quel point tout va trop vite, tout se lasse, tout apparaît et disparaît avant de recommencer ? Quand cessons-nous de nous interroger, de nous remettre en question ?
Jamais, peut-être. Et peut-être est-ce justement ce qui nous permet de ne pas nous perdre dans le tourbillon incessant de la vie.
Chacun a sa propre histoire, son passé, son vécu, son expérience, sa personnalité aussi. Nous n’agissons et ne réagissons pas de la même façon, tout comme nous pensons et vivons différemment. Nous avons tous nos aptitudes, nos failles, nos qualités et nos défauts ; toutes ces heureuses dissemblances qui font de nous des êtres imparfaits mais uniques.
Ces différences entre les personnes ne nous rendent pas plus ou moins compétents, elles font simplement de nous qui nous sommes, au plus profond de nous. Nous faisons tous de notre mieux, avec ce qui nous a été donné, jusqu’à trouver un équilibre dans lequel nous pouvons dire que nous nous sentons bien.
Cela n’a rien de facile, cependant. Parce que nous n’avons pas tous les mêmes chances, pas tous les mêmes forces, pas tous les mêmes opportunités pour y arriver. Nous évoluons tous dans des environnements différents qui ont leurs propres avantages et leurs propres inconvénients. Nous avons chacun nos doutes, nos peurs et nos démons qui cheminent près de nous et contre lesquels nous devons nous battre sans cesse, pour ne pas les laisser gagner.
Nous devons tous faire des choix, prendre des décisions, en sachant très bien qu’ils affecteront le cours des choses et que nous ne pourrons pas savoir ce qui serait arrivé si nous avions choisi ou décidé autrement. Nous devons accepter, à chaque seconde, que le moindre petit élément peut nous rapprocher ou nous éloigner de ce que nous désirions, mais que nous ne pouvons pas le savoir à l’avance.
Ainsi, je commence à comprendre que ce dont je rêvais il y a quelques années est peut-être désormais hors de portée, parce que j’ai fait des choix, j’ai pris des décisions, qui m’ont conduite à la vie que je mène aujourd’hui. Le fait qu’elle soit différente de ce que j’imaginais avant la rend-elle moins belle ? Sans doute pas. Mais concilier les rêves et la réalité n’est pas une chose aisée, ça prend du temps, c’est douloureux et magnifique ; unique aussi, en son sens.
J’aurais voulu être publiée par de grands éditeurs, être une auteur connue, reconnue… À l’heure qu’il est, je ne le suis pas, pas vraiment. Et même si ça ne signifie pas que je ne le serai jamais, je ne peux pas non plus me bercer d’illusions et m’accrocher désespérément à un souhait de plus en plus irréaliste, au risque de passer à côté d’autres choses qui sont tout aussi précieuses.
Je ne suis pas publiée dans une grande maison d’édition, je ne suis pas connue ni reconnue, mais il n’en reste pas moins que l’écriture fait partie de moi. Plus qu’une passion, elle est mon souffle, mon oxygène, ce qui me permet de me sentir, au moins temporairement, épanouie et réalisée.


J’aime les mots pour leurs sens, leurs sons, pour la façon dont on peut jouer avec eux à l’infini. J’aime inventer des histoires et arriver au point où je m’y perds, parce que ce n’est plus moi qui écris celle de mes personnages mais eux qui l’écrivent à travers moi. J’aime passer des heures à composer des poèmes, à me battre avec les mots pour qu’ils s’accordent ou bien à les laisser rimer tous seuls quand l’inspiration s’empare de moi et m’entraîne dans un autre niveau de la conscience. J’aime sentir mon stylo-plume entre mes doigts, voir les taches d’encre sur ma peau, caresser les pages blanches puis recouvertes de lettres et de ratures, entendre la chanson ténue de la plume sur le papier… J’aime la douleur dans mes mains, dans ma nuque, dans mon dos, après une longue séance d’écriture, parce que je sais, à ce moment-là, que j’étais à ma place, que je faisais exactement ce que j’avais envie de faire.
Alors, non, mes livres ne se retrouvent pas dans les rayons des librairies, tout comme mon nom est aussi inconnu que des milliers d’autres… Mais malgré ça, je me sens légitime de dire que je suis écrivain. Parce que c’est ce que je fais de mieux, ce qui m’anime, me pousse, me fait vibrer et grandir.
Je me dis souvent que je n’ai pas réalisé mon rêve, que je n’ai pas réussi… Mais mon rêve est là, dans toutes ces pages, tous ces poèmes, toutes ces histoires. Et ma réussite n’est peut-être pas celle que j’attendais, celle que les autres attendaient selon les standards de la société, mais elle réside dans chaque projet abouti, dans chaque étape franchie et terminée, dans chaque point final.
Je n’ai pas écrit de best-seller mais j’ai été lue, j’ai touché des gens, je leur ai permis pendant quelques heures de s’évader, de vibrer, d’évoluer… Peut-être que mes mots, mes espoirs, mes tourments, ont trouvé écho chez d’autres personnes et leur ont donné l’envie ou le courage de faire ce qui leur tenait à cœur, leur ont montré la voie pour s’épanouir à leur tour…
Ça peut paraître infime mais ça ne l’est pas. C’est un partage, une connexion, un lien qui s’est établi entre eux et moi sans que nous le sachions vraiment : autant de choses qui font que la vie est si surprenante et précieuse.
Écrire n’est pas un acte facile, c’est quelque chose qu’on doit aller chercher très loin à l’intérieur avant d’en faire autre chose de beau, de grand. C’est un travail à part entière, parfois frustrant, parfois épuisant, mais toujours passionnant.
Je n’ai pas réellement choisi l’écriture : elle s’est imposée à moi comme un besoin, et j’ai suivi cette évidence parce qu’il me semblait qu’elle était la seule à avoir du sens. J’ai choisi, par contre, de me lancer sur ce chemin dans l’espoir de réaliser mon rêve… Et aujourd’hui, bien que ce rêve n’ait pas été atteint comme je l’imaginais, il a quand même pris vie, à sa petite échelle, dans mon existence et dans celles de personnes qui ont lu mes livres.
Je pense que je dois apprendre à en être fière, parce que c’est énormément de travail mais que je n’abandonne pas, je vais au bout des choses à chaque fois. Je dois apprendre à accepter que ce que j’ai accompli, même si ça ne correspond pas tout à fait à ce dont je rêvais, est tout de même une réussite.
Ne pas être une auteur reconnue ne signifie pas que ce que j’écris n’a pas de valeur, ni que j’ai échoué. Cela veut simplement dire que mon parcours est différent et que mes victoires ont une autre portée.
Je suis certaine d’une chose, cependant, au milieu de tout cela : jamais je ne me sens plus légitime, épanouie et ancrée que lorsque j’écris. Et même si tout change, d’une minute à l’autre, d’une année à l’autre, et que je dois m’adapter encore et encore, je sais que cette vérité, que l’écriture, demeurera toujours en moi, immuable.
Elle m’accompagnera, vers d’autres joies et d’autres peines, vers toutes les étapes de ma vie.
Elle sera là, et qui sait ce qu’elle accomplira à travers moi…

© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Le cœur de l’humanité

Je suis sortie hier, pour la première fois depuis dix jours, courses oblige.
Pendant ces dix jours, je n’ai pas arrêté de songer à tout ce qui se passe et d’être hantée par cette situation sans précédent.
Pendant ces dix jours, je n’ai pas cessé de penser à mes proches dont je ressens cruellement l’absence : à mes grands-parents que je ne peux plus aller voir, à ma mère qui s’occupe d’eux en redoutant d’être malade sans le savoir, à mon père qui est à risque puisque asthmatique… À tout le reste de ma famille, à mes cousins et cousines infirmiers, à ceux qui doivent continuer à travailler pour que nous puissions tous nous nourrir, à cette autre cousine qui est diabétique, à tous leurs enfants qui traversent cette épreuve en gardant vaillamment leur insouciance.
Je m’inquiète aussi pour ma meilleure amie qui travaille dans une boulangerie et côtoie des gens peut-être malades – et assurément dépourvus de bon sens et de civisme, pour la plupart –, à cette autre amie qui va devoir, après s’être occupée deux semaines de ses enfants, reprendre son poste dans une grande surface… Et ainsi de suite.
Nous avons tous, dans notre entourage proche ou plus lointain, des personnes fragiles ou en première ligne. Pour eux, nous nous devons de rester chez nous, sauf nécessité vitale, et de faire en sorte que ce virus ralentisse sa propagation. Ce n’est pas pour rien si on nous le dit, si on nous le répète. Rester chez soi est la seule façon de faire en sorte que les autres malades puissent recevoir des soins et s’en sortir.
J’ai respecté ces règles à la lettre, sans trop de mal puisque j’ai la chance d’avoir un jardin. Mais au bout d’un moment, à moins de manger de l’herbe, il a bien fallu que j’aille chercher de quoi remplir raisonnablement le frigo.
Alors je suis sortie, j’ai quitté la maison. Et là, sous ce magnifique ciel bleu de printemps et ce si grand soleil, j’ai découvert un autre monde, un monde qui m’a presque semblé mort. Si calme, si vide…
L’air était frais, pur, revigorant. Les oiseaux chantaient, indifférents aux tracas des hommes. Les animaux poursuivaient leur existence tranquille, comme s’ils étaient redevenus les maîtres de toute civilisation.
J’ai pris la voiture et j’ai roulé, pas trop vite, je ne voulais pas faire de bruit. Je ne voulais pas gâcher cette paix apparente.
Pourtant, petit à petit, j’ai eu l’impression de sentir, sous la surface, un battement sourd, lointain mais régulier. Comme un battement de cœur, celui de notre humanité.
Celui que s’efforcent de maintenir tous ceux qui se battent en première ligne et qui travaillent sans relâche pour que nous puissions continuer à vivre, ni plus ni moins. Les médecins, infirmiers, aide-soignants, réanimateurs, et toux ceux qui travaillent dans les hôpitaux, les pompiers, pharmaciens, employés de grande surface ou de petits commerces alimentaires, facteurs, livreurs, chauffeurs routiers, éboueurs, professeurs… J’en oublie certainement par écrit mais je pense sincèrement à tous.
Leur dire merci est la moindre des choses, et pourtant cela paraît si peu ! Mais leur faire de grand discours ne sera guère utile, quand ils ont besoin de temps, de masques, de gants, de repos…
Au jour d’aujourd’hui, ces personnes-là sont les bras qui portent notre monde, les mains qui compressent son cœur et le font battre, encore, toujours. Ces personnes-là sont l’essence même de la vie.
J’aimerais qu’ils sachent à quel point nous leur sommes reconnaissants. À quel point nous nous sentons impuissants, chez nous, devant leur détresse et leur fatigue. J’aimerais leur dire que nous pensons très fort à eux, que nous leur envoyons toute la force et le courage possible, à travers nos esprits et nos cœurs.
Il y a clairement eu des ratés dans la façon dont cette crise a été gérée. Il y a forcément des « coupables » dans cette histoire, au-delà du virus. Il faudrait être aveugle ou fermer délibérément les yeux pour ne pas le voir. Ce n’est pas la question que je veux aborder dans ces quelques lignes, mais j’espère tout de même que nous ne l’oublierons pas.
L’humanité a affronté des catastrophes et s’est toujours relevée. Elle affrontera celle-là et se relèvera, encore.
Nous vaincrons, malgré la peine, le chagrin, la douleur, la peur, la fatigue et le deuil.
Nous vaincrons, puisqu’il s’agit apparemment d’une guerre.
Aussi fragiles et insignifiants que nous sommes dans cet univers, nous vaincrons et nous continuerons, car c’est le propre de l’homme – de la vie en général.
Mais en attendant de retrouver notre monde et notre existence, qui ne seront forcément plus les mêmes, après ça, restons chez nous.
Pour nous protéger.
Et pour protéger tous ceux qui maintiennent vivant le cœur de notre humanité.

© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Jour de sortie : Avant que l’aube

Avant que l’aube : c’est aujourd’hui ! 📖
Mon roman est désormais disponible sur tous les sites de vente en ligne (Amazon, Fnac, etc) aussi bien en version papier que numérique. En temps normal, je vous aurais précisé que vous pouvez également passer commande chez votre libraire, mais il est préférable de rester chez soi en ce moment.

De fait, comme vous le saviez, cette sortie devait s’accompagner quelques jours plus tard de Livre Paris, qui a été annulé. C’est un coup dur pour moi, qui me faisais une joie de parler de ce roman avec vous et d’en dédicacer les premiers exemplaires…
Mais c’est une épreuve encore plus difficile pour mon éditeur, Gloriana Éditions, qui comme beaucoup d’autres avait énormément investi de temps et d’argent dans la préparation de ce salon. Vous, lecteurs, êtes en mesure de les aider aujourd’hui en achetant les romans qu’ils publient. Je peux vous assurer que vous passerez de très bon moments de lecture !
Lire est un bon moyen de s’évader sans bouger de son canapé, et d’oublier un peu les soucis : exactement la situation dans laquelle nous sommes en ce moment.

Je compte donc sur vous, pour vous offrir Avant que l’aube, et d’autres romans encore. Et surtout, je vous souhaite de très bonnes lectures !
Prenez soin de vous 💜

Les tribulations d’une princesse…

Comme annoncé il y a quelques temps, j’ai participé à un projet proposé par les Éditions Gloriana : écrire de courts romans sur le thème « Les tribulations d’une princesse ».
Nous avons été huit auteurs à mettre à contribution notre imagination et notre plume… Vous pourrez donc découvrir, dès le 9 septembre prochain, huit princesses, huit univers différents, huit femmes fortes et indépendantes qui feront changer leur monde, à leur manière. Elles vous entraîneront dans différents pays et époques, au rythme de leurs aventures…

Vous retrouverez les différents résumés de ces romans sur la page Facebook des Éditions Gloriana. Ils seront disponibles au format papier (11€) et numérique (1.99€).

Je vous présente maintenant mon propre roman : Les tribulations d’une princesse trop frileuse.

Je m’appelle Ayanna et je suis l’unique héritière d’un royaume glacial que personne ne connaît ni ne parvient à nommer : celui de Sanikiluaq, au large de la baie d’Hudson, Canada. Depuis le décès de mon père, il y a quelques mois, je suis censée me préparer à devenir la prochaine reine. Mais comment le pourrais-je, alors que je déteste l’hiver et que la seule idée de passer ma vie ici me fait froid dans le dos ?
Comme si cela ne suffisait pas, je dois avoir épousé mon prétendant, le prince Conrad de Man, avant mon couronnement. Nous sommes promis l’un à l’autre depuis ma naissance, et pourtant nous nous connaissons à peine.
L’arrivée de Conrad avec toute sa famille, et l’échéance prochaine de mon sacre, vont provoquer un tourbillon d’émotions, de malentendus et de profonds changements. Devrai-je trouver un moyen de me débarrasser de ces fardeaux, ou serai-je capable d’affronter enfin mon destin ?

Rendez-vous en septembre !

Tourment de l’été

J’adore l’été. J’ai toujours adoré l’été. Et pourtant, plus le temps passe et plus je le déteste aussi. Parce que maintenant, il me rappelle combien tout est éphémère, il me rappelle à quel point les choses semblaient mieux avant. Quand j’étais enfant, quand j’étais loin d’avoir moi aussi un enfant à m’occuper.
Je me souviens de ce bonheur intense qui arrivait avec la fin de l’école, la joie de savoir que j’avais deux mois de liberté devant moi. Les longues journées baignées de soleil, interminables parfois, où je m’ennuyais certainement mais ce n’est pas le souvenir qui me reste.
La chaleur, la lumière éclatante, des saveurs sucrées, la peau chaude, le cœur léger. La fraîcheur du matin, la pénombre des après-midi à l’intérieur quand il faisait trop chaud, la quiétude des soirées.
Le chant des grillons, quand on dormait toutes les fenêtres ouvertes pour profiter de l’air frais, c’est ça, le meilleur souvenir des vacances, de l’été. Surtout après les journées à la mer, quand on se battait pour passer sous la douche en premier, pour se débarrasser du sable et du sel, de l’odeur de soleil enroulée dans nos cheveux, et qu’on se couchait dans les draps propres, si légers.

Ces souvenirs me brisent le cœur aujourd’hui. Parce que je sais que j’aurais beau tout refaire de la même façon, je ne pourrai jamais plus ressentir ce que je ressentais autrefois. Parce qu’il y a trop de choses désormais, la vie d’adulte, les responsabilités, tout ce qui pèse parfois mais qu’on porte comme on peut parce qu’on n’a pas le choix.
Je voudrais revenir en arrière. Rester à jamais dans cette enfance qui passe si vite qu’on la regrette toute sa vie. Me dire que je serai forte, que j’y arriverai, que je m’en sortirai.
Parce que ça ne va pas si mal, au fond.
Parce que je suis heureuse même si ce bonheur est parfois bancal.
Parce qu’il y a quelqu’un d’autre après moi, qui je l’espère vivra toutes ces choses, quitte à en souffrir un peu.
Alors je lui apprends la joie de la liberté, les journées au soleil, le chant des grillons, les draps légers… et si ces souvenir lui brisent aussi le cœur un jour, alors je saurai que je l’aurai rendue heureuse.
Parce qu’on est heureux même quand on pleure pour les meilleures choses.
Parce que ce sont les meilleures choses qui nous font le plus mal puisqu’elles se terminent un jour. Mais il y en a d’autres, à chaque âge, à chaque vie. Il y en a d’autres pour nous remplir le cœur à l’infini.

© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Bilan de 2018

En cette fin d’année, il est temps de rédiger un petit récapitulatif de 2018 concernant ma vie d’auteur. Certains projets sont toujours en cours et je ne peux pas en parler pour l’instant, mais d’autres se sont finalisés.

Tout d’abord, il y a eu Guide-moi qui est sorti au printemps. Entre amour et résilience, n’attendez plus pour lire l’histoire de Clara, une jeune fille écorchée par la vie qui découvre qu’elle est chargée d’une mystérieuse mission. Publié aux Éditions Gloriana, ce roman est disponible sur commande dans toutes les librairies, ainsi que sur toutes les plateformes de commerce en ligne, en version papier et numérique.

Mes autres romans sont évidemment toujours disponibles : Les Somnambules, Mots Brisés, Ismène & l’Élixir des Elfes, Le Choix de la Vestale, L’or de tes mots, Talk… Vous retrouverez les résumés et informations à leur sujet sur ce site. N’hésitez pas à me contacter pour vous offrir un exemplaire dédicacé !

Concernant les publications à venir, il y en aura au moins une et ce sera aux éditions Gloriana. L’histoire est déjà écrite et, s’il me reste du travail de correction et de relecture à effectuer dessus, elle verra le jour sur papier dans le courant de l’année 2019. D’autres révélations arriveront bientôt !

Je pense également publier, en autoédition, un court roman écrit depuis plusieurs années. Cette histoire, intitulée Les Cœurs Battants, m’est particulièrement précieuse et je sens que l’heure est venue de la partager, de la laisser vivre auprès des lecteurs. Aucune date n’est définie pour l’instant mais il y a de grandes chances que cela arrive aussi en 2019.

J’espère également pouvoir organiser de petites séances de dédicaces l’année prochaine ; il est normalement prévu que je sois à nouveau présente à Paris pour le salon du livre.

En attendant tout cela, je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d’année !

À bientôt !

Flawed and Full

Quand je te regarde, je vois sous ton sourire cette innocence perdue, qui était mienne autrefois. Je revois le temps, l’attente et les souffrances avant de t’avoir, puis le bonheur que tu m’apportes désormais.
Quand je te regarde, je vois un peu de mon enfance qui n’est plus qu’un souvenir que tu fais un peu revivre, à ta manière. Je vois des petits bouts de moi ressurgir en toi et je me sens bêtement fière.
Mais quand je te regarde, je vois aussi cette blessure secrète en moi que personne n’a jamais guéri et ne guérira probablement jamais ; celle que je m’efforce de colmater, tous les jours, parce que je ne peux pas t’abandonner. Je te vois et je me dis que si tu n’étais pas là, j’ignore où je serais aujourd’hui.
Quand je te regarde, je vois ta lumière et je prie pour qu’elle soit plus puissante que ma noirceur. Ne la laisse pas t’atteindre à ton tour ; reste forte, reste libre, et même si la vie n’est pas simple, refuse ce que ne te dicte pas ton cœur.
Quand je te regarde, je te vois parfaite même si je sais que tu ne l’es pas – tu l’es pourtant plus que moi.
Quand je te regarde, je découvre l’ultime sens de l’amour, celui que sans le savoir tu me donnes démesurément en retour.
Quand je te regarde, je vois un trésor : celui dont je ne peux mesurer la valeur, mais pour lequel je donnerais sans hésiter mon corps, mon sang, mon cœur et ma vie tout entière.
Quand je te regarde, je vois une nouvelle chance, un nouveau chemin pour parvenir au bonheur. Peut-être que tu accompliras ce que je n’ai pas réussi à faire, ou peut-être que tes pas te porteront à l’opposé des miens… Peu importe, en vérité. Tant que tu es bien, il n’y a qu’une chose que je souhaite : que cette vie que je t’ai donnée soit pour toujours joyeuse, belle, intense… complète.

© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Sortie de « Guide-moi »

Une bonne nouvelle pour bien commencer la semaine… avec de la lecture !

Mon nouveau roman Guide-moi sort aujourd’hui !

Après un tragique accident, Clara a tout perdu : sa famille, ses rêves, sa joie de vivre. Égarée dans un monde qui ne semble plus être le sien, elle s’efforce de se construire un nouveau quotidien : elle occupe ses journées avec son travail, sa seule amie Stessy et sa passion pour le dessin. La jeune fille se sent plus fantôme que vivante, terrassée par une culpabilité qu’elle traîne depuis des années, depuis l’accident. Pourtant, tout bascule le jour où elle rencontre Evan, un jeune homme qui lui est familier pour la bonne raison qu’elle a déjà dessiné son portrait plusieurs fois sans jamais l’avoir vu auparavant. Intriguée et irrésistiblement attirée, elle se laisse happer par son charme empli de mystères… Car Evan n’est pas là par hasard, et que Clara le veuille ou non, il lui apprendra ce que signifie réellement d’être un survivant.

Publié aux Éditions Gloriana, cette romance est d’ores et déjà disponible aux formats papier et numérique. Pour le format papier, vous pouvez vous le procurer sur AMAZON ou bien le commander en librairie. Pour le numérique, il est disponible chez tous les revendeurs ( AMAZONGOOGLE PLAYFNAC, etc ).

En attendant d’avoir vos retours, je vous souhaite une bonne lecture et j’espère que vous passerez un agréable moment en découvrant cette histoire !

Lettre à Indochine

Le 10 mars 2018,

Je commence à écrire cette lettre au lendemain du passage d’Indochine au Zénith de Toulouse. Pourquoi aujourd’hui et pas avant, pourquoi pas plus tard… au fond, c’est inutile de le savoir. Ce qui est certain, c’est qu’un concert d’Indochine nous change, nous bouleverse, nous touche en plein cœur. On s’y rend le cœur léger, euphorique pour certains ou simplement curieux pour d’autres ; et on en revient époustouflé, avec des images et des couleurs gravées sur nos rétines, des sons qui vibrent encore au plus profond de nous, et surtout la sensation d’avoir vécu un moment totalement unique.
Mon premier concert d’Indochine était le 30 mars 2010. En huit ans, j’en ai fait une bonne douzaine sans jamais me lasser, bien au contraire. À chaque fois, j’ai retrouvé cette flamme indochinoise qui s’est allumée dans les années quatre-vingt, a vacillé parfois mais ne s’est jamais éteinte. À chaque fois, j’ai eu l’impression que tout le reste, les soucis, les problèmes, restaient aux portes de la salle et disparaissaient pour quelques heures. À chaque fois, j’ai pu vivre un peu plus fort, et repartir avec une énergie nouvelle pour affronter la suite.
Impossible de me souvenir exactement de la première fois que j’ai écouté une chanson d’Indochine – j’étais trop petite. Ces morceaux représentaient les années adolescentes de mes parents, qui avaient quelques vinyles rangés là sur une étagère. Je me rappelle quand même de cette cassette audio qu’on m’avait enregistrée et que j’écoutais en boucle, Tes Yeux Noirs, Canary Bay, L’Aventurier, Trois Nuits Par Semaine. Je ne comprenais pas les paroles mais j’aimais le rythme et la voix, et c’était tout ce qui comptait. À cette époque-là, Indochine était dans ses « années noires », comme aime à le répéter la presse, mais je l’ignorais. D’ailleurs, le groupe n’était pour moi que ces quelques chansons ; il n’avait pas encore de visage. La première fois que j’ai vu celui de Nicola Sirkis, sans doute à la télévision, je me souviens avoir demandé à mes parents : « Pourquoi il est triste ? »
Et pour cause : nous étions dans les années 2000. J’avais dix ans et encore l’innocence de cet âge ; mais je n’ai jamais oublié ce visage.
Deux années ont passé, j’ai grandi, et surtout je me suis retrouvée confrontée à la mort pour la première fois. J’ai demandé à la lune venait alors de sortir. Je me rappelle d’une journée noire, d’une tombe portée en terre, d’une chambre un peu sombre dans laquelle, avec une de mes cousines, nous avons écouté cette chanson en boucle… Depuis, j’ai du mal à la réentendre sans pleurer, surtout durant les concerts.
L’époque de Paradize a été un moment charnière dans ma vie, le passage de l’enfance vers l’adolescence. J’ai vécu des moments difficiles et quand j’y repense, je réalise qu’à partir de ces instants-là, j’ai véritablement commencé à comprendre les chansons d’Indochine.
Après ça, malgré ou à cause de la douleur, j’ai eu besoin d’une pause. Je croyais qu’en cessant d’écouter Indochine je pourrais oublier le reste, que la peine disparaîtrait… Mais comment ignorer Alice & June quand on a 15 ans et qu’on commence à se construire, au milieu des tourments adolescents ? Impossible.
C’était l’époque ambigüe des amitiés qui s’effilochent parce que les routes se séparent, des goûts qui s’affinent et s’affirment, des rêves qui se dessinent pour nous porter vers des lendemains qu’on espère plus heureux… Douceur et amertume mélangées, parce qu’on touche au bonheur et qu’en même temps, on a la sensation de ne jamais avoir été aussi mal. J’ai commencé à écrire mes premiers textes, mes premières rimes… ce n’étaient encore que des balbutiements mais soudain, il me semblait approcher de l’évidence de ma vie.
Le temps a continué de s’enfuir, jusqu’à me conduire aux portes de la période la plus intense de ma vie d’« Indofan » : celle de La République des Météors. Quel titre magnifique, si poétique ! J’avais dix-neuf ans, et déjà deux romans et un recueil de poésie publiés à mon actif. Pourtant, à ce moment-là, j’étais en panne d’inspiration pour une nouvelle histoire que je venais de débuter… je préférais passer du temps avec mon petit ami plutôt qu’avec ma plume !
Et puis il y a eu Little Dolls.
Little Dolls, et ses mots magiques : « J’attends mon âge, avec toi… Et sauve-moi encore, aide-moi… » Enfin, l’inspiration était de retour. Avec cette douleur et cette peine enfouies en moi depuis plusieurs années et jamais vraiment guéries ; mais aussi une certaine excitation : comme si j’attendais ce moment depuis toujours, comme si tout ne dépendait que de ça. J’ai recommencé à écrire et terminé ce roman, portée par l’écoute de cet album fabuleux chargé d’histoire et de poésie.
J’ai, en quelque sorte, redécouvert Indochine. Et rien jusque-là n’avait changé ma vie à ce point. Je me suis trouvée, enfin.
Il me faudrait des heures et des pages entières pour décrire ce que j’ai ressenti après mon premier concert. Je crois même que les mots sont impuissants à décrire ce que j’ai éprouvé, cet amour et cette admiration infinis, mais aussi ce respect si profond et cette sensation d’avoir eu droit, en quelque sorte, à une renaissance.
Les années qui ont suivi ont été rythmées par les concerts d’Indochine à travers la France, par ces nouvelles amitiés qui se sont tissées grâce à cette passion commune, et par une frénésie d’écriture comme j’en avais rarement connue.
J’ai rencontré celle qui est devenue ma meilleure amie : Indochine nous a réunies alors que nous ne nous serions peut-être jamais trouvées.
J’ai été au premier Stade de France, à ce « Putain de Stade ».
J’ai été aux concerts « Paradize + 10 », et ce soir magique du 2 février 2012 restera à jamais gravé dans ma mémoire : le froid intense, la fatigue après ces deux jours d’attente et de concerts, mais surtout ces quelques secondes merveilleuses pendant lesquelles j’ai parlé à Nicola…
Et puis, encore un peu plus tard, est arrivé Black City Parade… À chaque fois, la même impatience en attendant la sortie de l’album, la même émotion en découvrant les chansons, et la même joie à l’approche des concerts.
Pendant ce temps, le reste de ma vie s’est construit aussi : le petit ami est devenu mon mari, d’autres romans ont été publiés, et une jolie croix s’est encrée à ma cheville, gravée sur ma peau comme pour exprimer physiquement à quel point Indochine fait partie intégrante de ma vie.
Grâce à ce groupe, j’ai pu faire plein de découvertes, aussi bien musicales que littéraires ou cinématographiques. Car c’est aussi ça, Indo, un univers particulier très ouvert sur le reste du monde, qui nous enrichit et nous apprend beaucoup.
J’ai continué mon chemin après ça, en attendant l’album suivant, la tournée suivante. Bien sûr, on a toujours peur que cette aventure s’achève, alors on se dit à chaque fois qu’on doit en profiter comme si c’était la fin. Et même si on s’intéresse forcément à autre chose, si on passe un moment sans écouter Indochine, on sait qu’au fond ça ne nous quitte jamais vraiment.
En 2017 est arrivée La Vie Est Belle. Après toutes les horreurs qu’on a vues ces dernières années, cette chanson était la bienvenue : elle nous rappelle tout simplement que malgré tout ce qu’on traverse, malgré ce qui se passe tous les jours, la vie vaut la peine. Il y a des moments tellement beaux, tellement forts… Des choses dont on ne comprend la valeur qu’en les vivant. Mais si la vie n’était faite que de ça, alors on n’aurait pas conscience de sa beauté.
J’étais enceinte lorsque la chanson est sortie, puis l’album a accompagné la fin de ma grossesse. Depuis la naissance de ma fille, La Vie Est Belle a vraiment pris tout son sens pour moi : je sais désormais ce que c’est que de donner la vie. Son sang est le mien, et je ferai tout pour elle, pour qu’elle soit heureuse, et pour qu’elle trouve sa place dans ce monde qui ne tourne plus très rond.
Encore une fois, Indochine a été à mes côtés durant cette période, la plus incroyable et la plus éprouvante de ma vie. Et aujourd’hui, j’ai quelqu’un à qui transmettre cette passion. J’espère que cela continuera assez longtemps pour qu’elle puisse assister à un concert, pour qu’on puisse partager ça, une fois, elle et moi.
Hier soir, à Toulouse, nous avons embarqué à bord d’un vaisseau ; il a décollé dans un ciel noir pour rejoindre la galaxie indochinoise. C’est un univers où l’on se sent bien, heureux, où l’on a ce sentiment d’appartenance, de légitimité, où l’on est accepté tel que l’on est, qui que l’on aime… Une bulle de musique, de tolérance, de partage, et finalement d’humanité… Un baume sur nos cœurs fatigués, parce que ce n’est pas un peu d’espoir mais beaucoup qu’ils nous donnent. Et quelques heures après ce concert, j’ai fait ce que nombre d’autres fans ont fait et feront : je suis allée acheter des places pour le prochain passage du groupe à Toulouse.
Pour conclure, j’ai envie de dire qu’Indochine a été un pilier dans ma vie, depuis ma plus tendre enfance jusqu’à maintenant. Au fil de ces chansons, j’ai grandi, je me suis construite, j’ai avancé… J’ai découvert la vie, la mort, l’amour… J’ai connu les joies, les larmes, les bonheurs, les peines, les doutes, les victoires, les douleurs, les réussites, les défaites… C’est ce que tout le monde fait, tous les jours. Pourtant, plus tard, quand je me remémorerai tout ça, je sais déjà qu’il y aura cette musique, ces souvenirs, pour illustrer chaque étape de ma vie et leur donner un peu plus de saveur, un peu plus de couleur.
Lorsque j’y pense, je me dis que c’est quand même assez exceptionnel. J’ai commencé à écouter Indochine quand je n’étais qu’une petite fille et aujourd’hui, alors qu’une autre petite fille devient déjà la suite de ma vie, Indochine est toujours à mes côtés.
Merci.
J’ai l’impression que la boucle est bouclée, et qu’en même temps, tout commence…

© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Courtes nouvelles

Un petit mot pour vous informer des dernières nouvelles :
Au beau milieu de mes journées passées à pouponner, donner le biberon et changer des couches depuis la naissance de ma fille le 27 octobre 2017, voilà qu’une nouvelle parution va arriver ! Il s’agit de Guide-moi, une romance écrite en 2014-2015, qui sortira en avril aux éditions Gloriana. Je vous invite à cliquer sur la couverture ci-dessous pour découvrir le résumé de cette histoire… et je vous dis à bientôt pour de nouvelles lectures !

Les Choses

Il y a tant de choses auxquelles on tient. Certaines photos, certains bijoux, certaines peluches. Des albums de musique, des livres, des vêtements. Un parfum, un crayon, un souvenir d’enfance. Un talisman, un porte-bonheur. Un petit mot écrit à la va-vite sur un morceau de papier déchiré.
On a beau en avoir parfois plusieurs, il y en a toujours certains que l’on préfère aux autres. Parce qu’on l’avait avec soi au cours d’une journée ou d’une nuit véritablement merveilleuse. Parce qu’on l’a conservé depuis notre plus tendre enfance et que le revoir nous rappelle tellement de souvenirs. Parce que c’est une personne que l’on aime qui nous l’a donné ou offert. Parce qu’on l’a acheté en croyant que cela nous protègerait des mauvais moments. Il peut y avoir mille raisons différentes mais chaque personne ou presque, en ce monde, possède un objet comme celui-là.
Le fameux jeans qu’on a porté encore et encore, qui est tout usé mais dont on ne veut pas se séparer car il semble fait pour nous. Le billet de concert ou de cinéma, froissé et presque effacé, mais qu’on ne jettera pas car on a passé un moment inoubliable. La peluche que l’on garde depuis notre enfance même si elle ne ressemble plus à grand-chose. Le livre ou le CD qui nous a aidés à traverser des moments difficiles et nous a beaucoup fait pleurer. Le bijou qui signifie tant à nos yeux, comme une promesse, même si elle n’a pas toujours été tenue. Une fleur que l’on a fait sécher, en souvenir.
Ce ne sont que des exemples, chacun a sa personnalité, son histoire, et les objets qui vont avec. Il y a aussi tous ces choses que l’on collectionne furieusement, jusqu’à ne plus savoir où les mettre. C’est presque machinal, instinctif, comme une drogue légère mais dont on ne pourrait quand même pas se passer. On attrape tous ces objets, on les cherche, on les trouve et lorsqu’on les a, on les range soigneusement pour ne pas qu’ils s’abîment. Les plus passionnés reviennent les admirer, tandis que d’autres finissent par les laisser bien rangés comme il faut, mais attention ! Ils ne les jetteront pas, même si ça prend trop de place.
Alors voilà, notre vie est remplie de choses et d’objets que l’on garde plus ou moins précieusement ; et au fil des années, de nouveaux viennent s’ajouter, en fonction de ce que l’on a vécu. Même est ce que ça nous rend matérialiste pour autant ? Non, je ne crois pas. Je pense que toutes ces petites choses-là nous rendent surtout plus humains.
Ce qui ne croient en rien, qui n’aiment pas leurs souvenirs, ne possèdent rien. Une maison vide, aux volets clos, aux murs nus. Ils attendent simplement de vivre certains moments et quand c’est passé, ils n’y repensent plus. Ils n’acceptent rien car ils veulent être indépendants, et ils n’offrent rien non plus.
Je préfère la vie de tous ces passionnés qui gardent et collectionnent, qui protègent et conservent. Ils vivent à deux cent pour cent et même si c’est douloureux, ils se souviennent car ils veulent évoluer sans oublier ce qu’ils ont vécu.
Alors non, toutes ces petites choses ne nous rendent pas si prosaïques, elles nous aident plutôt à nous différencier des animaux, des tyrans, des divinités. À marquer des repères sur le chemin de notre vie et à laisser des souvenirs et des traces pour les générations futures.
Elles nous permettent peut-être de pouvoir exister à travers le temps et l’espace, tant qu’elles sont là, immobiles, silencieuses et immuables ; les seules choses quasi-éternelles à avoir traversé nos vies.

© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Le Choix de la Vestale

Bonjour tout le monde !
Avec le printemps est arrivée une nouveauté : la réédition de La Croisée des Âmes ! Mais ce titre n’est plus d’actualité, il faut désormais l’appeler Le Choix de la Vestale.

Rome, l’an 273 avant J.C.
Une jeune vestale est condamnée à être enterrée vivante pour avoir rompu ses vœux de chasteté. Son amant, ayant échappé à la justice, vient se suicider sur son tombeau. Le même espoir les avait animés : que leur amour renaisse un jour, peu importe le lieu ou l’époque…
Paris, de nos jours.
Benoit est tiré de son sommeil par un violent cauchemar, dans lequel figurait la Vestale. Mais plus de deux millénaires les séparent. Lorsqu’il est témoin de l’arrestation de Daphnée, quelques jours plus tard, il ne peut ignorer son étonnante ressemblance avec la Vestale martyre. Poussé par cette fascination, le jeune homme va tout tenter pour la faire innocenter et comprendre le lien qui paraît les unir l’un à l’autre.
Comment pourraient-ils expliquer qu’ils fassent les mêmes rêves et qu’ils aient cette incroyable impression de se connaître depuis toujours ? Et si le passé et le présent n’étaient qu’une seule et même histoire ? Celle découlant du choix de la Vestale…

Publié à présent chez Gloriana Éditions, ce roman historique est disponible à partir d’aujourd’hui aux formats papier et numérique. Pour le format papier, vous pouvez vous le procurer sur AMAZON ou bien le commander en librairie. Pour le format numérique, il est disponible sur toutes les plates-formes (AMAZON, GOOGLE PLAY, FNAC, etc.)

N’hésitez pas à laisser votre avis sur la fiche du livre, pour ceux qui l’ont déjà lu, ou bien à découvrir cette histoire pour les autres. Bon dimanche et bonne lecture !

Bilan de 2016

Je me suis amusée à compter ce que j’ai écrit cette année : 311 pages (A4), ce qui fait 111 783 mots. Bon, plus ou moins, puisque je n’ai pas épluché tous les fichiers présents sur mon ordinateur. Mais c’est quand même pas mal, hein ? 😉
Je ne l’ai pas fait les années précédentes donc impossible de comparer, mais je pense avoir un peu plus écrit en 2015.
Ceci dit, je ne compte pas les nombreuses corrections et relectures, notamment celles des Somnambules et de La Croisée des Âmes.
Donc, en conclusion, je peux dire que j’ai fait du bon boulot !

Cette année a aussi et surtout été celle des voyages… Là je n’ai pas compté les kilomètres parcourus, mais je suppose que ça ferait une belle somme en regroupant Las Vegas, Los Angeles, Rome, Venise, ainsi que mes escapades à Paris ou en Normandie ! Je vous laisse quelques photos ci-dessous… 

J’espère que 2017 sera aussi riche de voyages (sachant qu’il y en a déjà un programmé en février) et surtout d’écriture (les idées sont là et ne manquent pas)… J’espère aussi que vous serez toujours au rendez-vous !

Merci à tous de me lire ❤

L’or de tes mots « Chanson pour Dominic »

Dans L’or de tes mots, Ash a écrit une chanson piano-voix qui parle de Dominic et de la relation qu’ils ont connue. Je vous propose d’en découvrir la traduction ci-dessous.
Je l’ai écrite en anglais, ce qui explique que les phrases ne riment plus une fois traduites en français. Mais maintenant, vous pouvez comprendre pleinement toute l’émotion de Dominic lorsqu’il l’entend pour la première fois !
Bonne lecture et Joyeux Noël à vous tous ! ♥

« Song for D. »

So we were young and we were stronger
Just the two of us, we were together
Now by myself, waiting and wondering
Am I the only one who’s suffering ?

Every piece of my broken heart still beats for you
Every tear in my eyes, I’m just crying for you
I miss you so much and time runs so fast
But baby our love doesn’t belong to the past

I wish I could erase the day
When I left you and just went away
Your eyes never stopped shining in my memory
I still believe that you’re my one and only

Every piece of my broken heart still beats for you
Every tear in my eyes, I’m just crying for you
I miss you so much and time runs so fast
But baby our love doesn’t belong to the past

Wherever you are, I hope you remember me
I could travel the world just to say “forgive me”
Your love was the blood in my veins
Air in my lungs, shelter for my pain
Your smile turned everything into gold
Now memories of you are ink for my words

You’re the one who can fix my heart
The only one who can dry my eyes
Baby I’ll be there, you can be sure
You and me, and our love as future.

Nous étions jeunes et nous étions plus forts
Juste nous deux, nous étions ensemble
Maintenant j’attends, livré à moi-même
Est-ce que je suis le seul à souffrir ?

Chaque morceau de mon cœur brisé bat pour toi
Chaque larme dans mes yeux, je pleure pour toi
Tu me manques tant et le temps passe si vite
Mais bébé, notre amour n’appartient pas au passé

J’aimerais pouvoir effacer le jour
Où je t’ai laissé, où j’ai tout quitté
Tes yeux n’ont pas cessé de briller dans ma mémoire
Et je continue à croire que tu es mon unique

Chaque morceau de mon cœur brisé bat pour toi
Chaque larme dans mes yeux, je pleure pour toi
Tu me manques tant et le temps passe si vite
Mais bébé, notre amour n’appartient pas au passé

Où que tu sois, j’espère que tu te souviens de moi
Je pourrais parcourir le monde pour te dire « pardonne-moi »
Ton amour était le sang dans mes veines
L’air que je respirais, mon refuge contre la douleur
Ton sourire transformait tout en or
Et maintenant ces souvenirs sont l’encre de mes mots

Tu es le seul à pouvoir réparer mon cœur
Le seul à pouvoir sécher mes larmes
Bébé je serai là, sois-en sûr
Toi et moi, et notre amour en guise d’avenir.

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© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Golden Days

À l’occasion du « calendrier de l’Avent » des éditions MxM Bookmark, j’ai écrit une nouvelle intitulée Golden Days :  elle met en scène Dominic et Ash, les héros de L’or de tes mots, ainsi que leurs amis. Pour ne pas se gâcher les surprises de l’histoire originale, évitez de la lire avant le roman !

Vous pouvez la découvrir en ligne sur le site des éditions MxM Bookmark et/ou la télécharger au format PDF en cliquant sur l’image ci-dessous. Elle est également disponible chez tous les revendeurs d’ebook comme Fnac, Amazon, etc, gratuitement.

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Bonne lecture & Joyeux Noël ! ♥

Bonheur

Les gens courent désespérément après le bonheur, sans comprendre que ce n’est pas quelque chose de durable ni de sûr. Il ne s’acquiert pas, ne dure jamais ; ceux qui attendent d’être heureux et se lamentent de ne pas l’être n’ont rien compris.
Le bonheur ne se mesure pas en semaines ni en mois, encore moins en années.
Le bonheur se compte en secondes, en heures quelques fois.
Il n’est que dans l’instant : dans un éclat de rire, un rayon de soleil… Dans une tasse de thé, une chanson… Dans un baiser, dans une promesse… Dans le temps qu’on passe auprès de ceux qu’on aime ou à donner vie à nos passions.
Tous ces moments éphémères qui réjouissent notre cœur sont le bonheur, et c’est en faisant la somme de ces instants qu’on se rend compte qu’on est heureux.
Ce n’est pas éternel ni constant, mais c’est authentique, intense et précieux.
À quoi bon attendre, à quoi bon se lamenter… L’essentiel est là, avec nous, tous les jours, malgré les épreuves et les difficultés de la vie.
Et ce n’est que lorsqu’on l’a compris qu’on peut vivre de la façon la plus heureuse qui soit.

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© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Missing you

Parfois les gens disparaissent.
Ils étaient présents, à portée du regard et du cœur, et la seconde d’après ils ne sont plus là.
Ils sont toujours vivants pourtant.
Mais ils parlent, sourient et se confient à d’autres personnes ; ils existent quelque part dans le monde, quelque part qui ne fait plus partie de notre vie. Et c’est tellement difficile à accepter…
Alors on pleure, on souffre, on est en colère, puis on essaie de se réconforter en repensant aux moments qu’on a vécus avec ces personnes…
Parce que quoi qu’il arrive, il nous reste toujours les souvenirs. Rien ne peut les effacer, pas quand ces personnes ont tellement compté, même si la vie nous a séparés…
Aimer c’est ne jamais oublier.

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© OPHÉLIE PEMMARTY – TOUS DROITS RÉSERVÉS

Solitude

La solitude fait peur aux gens, la plupart du temps. Alors c’est difficile de leur faire comprendre que certaines personnes l’apprécient.
J’aime la solitude. J’ai besoin de solitude. Pas tout le temps, certes. Parfois j’ai envie de voir des gens que j’apprécie, passer des moments avec eux et me sentir en harmonie avec les autres. Mais la solitude ne m’effraie pas.
J’aime être seule, parce que c’est plus facile.
Je ne veux pas jouer la mégalomane en prétendant que ma compagnie me suffit – c’est loin d’être le cas, surtout quand j’aimerais être n’importe qui d’autre que moi-même. Je ne veux pas non plus être une martyr en prétendant soulager les autres de ma compagnie lorsque je préfère être seule. Ce n’est rien de tout ça.
Je suis bien dans la solitude parce que j’ai le temps de penser, de rêver, de m’évader, de créer. J’ai le loisir de sentir le temps qui passe, d’en comprendre la valeur ; quand je suis seule il me semble arriver à un niveau plus élevé de l’existence.
Et puis, dans ces moments-là, tout est beaucoup plus simple. Je n’ai pas à me soucier du regard ni de l’opinion d’autres personnes, je n’ai pas à m’inquiéter de leurs attentes envers moi ni des miennes envers eux. Je n’ai pas à me dire qu’il faut que je sourie, que je parle, que je participe, sinon ces autres-là ne m’accepteront pas de la même manière.
Alors oui, les choses sont bien plus évidentes dans la solitude. Elle me permet d’être totalement moi-même. D’être libre.
Et je crois qu’on a tous besoin de ces petits moments de liberté pour apprécier l’existence et la traverser en ayant été au bout des choses, sans rien regretter.

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© Ophélie Pemmarty – Tous droits réservés

* Sortie * L’or de tes mots

C’est jour de fête !
Hé oui, L’or de tes mots sort aujourd’hui aux Éditions MxM Bookmark !
J’avais vraiment hâte de pouvoir partager ce roman avec vous, de vous présenter ces nouveaux personnages, cette nouvelle histoire…
Pour le lire, vous pouvez choisir le format papier (sur Amazon) au prix de 17€, ou bien le format numérique préféré pour l’adapter à votre liseuse au prix de 5,99€ (Amazon, Google Play, Kobo).

Petit rappel du résumé pour ceux qui n’auraient pas suivi jusque-là 😉

Lors de leurs années lycée, Dominic et Asher ont vécu une belle histoire d’amour. Mais celle-ci a connu une fin brutale quand Ash a quitté l’Angleterre du jour au lendemain. Sans avoir eu droit à la moindre explication, Dominic a dû faire face à cette séparation qui l’a obligé à renoncer à son amour, à apprendre à vivre avec son absence et à avancer malgré tout, pas à pas.
Quelques années plus tard, Dom est devenu bijoutier et s’est construit une petite vie qui le rend plutôt heureux. Mais tout vole en éclats le jour où il retombe par hasard sur Ash, désormais chanteur accompli, qui est de passage en Angleterre pour une série de concerts.
Sans s’être réellement cherchés, Dom et Ash se sont retrouvés… car il est des destins qui doivent inévitablement se recroiser, et des histoires d’amour qui ne sont peut-être jamais censées se terminer…

golden words

N’hésitez pas à craquer sur ce roman, à vous offrir ou à offrir (après tout, Noël est dans un petit mois !), c’est une histoire à savourer avec une bonne tasse de thé ou de chocolat chaud, pour apprécier un moment de détente.
Je vous souhaite une très bonne lecture… Et si le cœur vous en dit, revenez par ici me laisser votre avis !
À bientôt,

Ophélie

Infos du mois d’octobre

Je vous retrouve en ce début d’automne pour vous annoncer la disponibilité de Talk en format papier. Cette histoire, qui était destinée à une publication numérique uniquement, a reçu un formidable accueil dont je vous remercie encore, vous mes lecteurs. De nombreuses personnes m’ont ensuite demandé une version papier… Voilà qui est désormais chose faite !

Vous pouvez vous procurer Talk directement sur le site de l’imprimeur (Lulu) ou bien en me contactant à cette adresse : ophelie-pemmarty@orange.fr pour obtenir une version dédicacée (et quelques bonus !)

En parallèle, la couverture de L’or de tes mots, qui paraîtra en novembre aux Éditions MxM Bookmark, a été dévoilée ! Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vue, je vous laisse la découvrir :

golden words 

Enfin, mes autres romans et nouvelles sont bien entendu toujours disponibles. Il suffit de parcourir mon site pour avoir toutes les informations… N’hésitez pas non plus à me retrouver sur Facebook ou Twitter pour ne rater aucune nouveauté !

Je vous écris aujourd’hui de Paris où je travaille sur un « projet secret » avec un ami. Il y a plusieurs mois que nous avons commencé mais c’est en très bonne voie, et j’ai hâte de pouvoir vous en dire davantage !

À très vite,

Ophélie

News printanières !

Dans mon article précédent, je vous parlais des changements survenus suite à la fermeture des Éditions Valentina. Aujourd’hui, je peux vous parler plus précisément de certaines de ces choses qui ont changé…

Tout d’abord, deux autres de mes nouvelles sont disponibles depuis quelques semaines au format numérique, il s’agit de Rain et Une Fille au Masculin. En cliquant sur les titres, vous accéderez aux résumés et liens (les nouvelles sont disponibles sur Amazon au prix de 0,99€).

Ensuite, sachez que mon roman La Croisée des Âmes a d’ores et déjà trouvé un nouvel éditeur ! La republication sera pour 2017, avec une nouvelle couverture. Je partagerai d’autres informations à ce sujet dès que j’en aurai davantage, n’hésitez donc pas à aimer ma page Facebook et/ou me suivre sur Twitter pour ne rien rater de mon actu !

Enfin, j’ai décidé de poursuivre la publication d’Ismène & l’Élixir des Elfes en auto-édition. Ce roman a déjà connu deux publications différentes chez deux maisons d’édition, j’ai donc envie de continuer par mes propres moyens. Il est dès à présent disponible à l’achat, au format papier et numérique, et vous trouverez ICI tout ce qu’il y a à savoir pour vous le procurer.

Voilà pour la première vague de nouvelles… d’autres arriveront bientôt, puisque j’ai plein de projets en cours et que tout se finalise petit à petit !

Merci de me lire et à très vite !

Du changement

Une nouvelle année est arrivée et avec elle, beaucoup de changements… Le plus significatif étant la fermeture des Éditions Valentina. À ce jour donc, mes romans ne sont plus disponibles, mais ce n’est que temporaire.

La vie est un grand livre qu’on écrit chaque jour, ce n’est donc qu’une page qui se tourne ! Je vous tiendrai au courant de l’avenir de mes romans, dès que j’aurai des informations plus concrètes à vous donner (ces choses-là prennent malheureusement un peu de temps !)

En attendant, j’ai effectué quelques petites mises à jour sur le site, notamment du côté ma présentation : Un Peu De Moi. Les textes et poèmes que je partage ici n’ont pas bougé, vous pouvez les retrouver dans le Coin Lecture ; et le recueil Mots Brisés est, quant à lui, toujours disponible.

Je reviens avec des nouvelles dès que possible et j’’espère que vous, lecteurs, serez toujours au rendez-vous sur la suite de mon chemin !

Merci

Je me rends compte aujourd’hui que ça fait plus de dix ans que j’écris… Dix ans que les mots font partie de ma vie, que je m’efforce de les suivre, de les assembler, et d’en jouer pour m’évader, pour rêver, et pour permettre à d’autres personnes de le faire.
Quand j’ai commencé, c’était en cachette, parce que je n’imaginais pas que je pourrais aller plus loin que ce début d’histoire que j’avais imaginé pour oublier des moments difficiles (Ismène). Je ne pensais pas que l’écriture deviendrait une partie si importante de ma vie… voire ma vie.
Les années ont passé, avec leur flot d’événements, de joies et de douleurs qui ont construit des histoires, des poèmes ; tous ces textes que je partage avec vous. Je peux quand même dire que je suis fière du chemin parcouru.
Je ne serai peut-être jamais de ces auteurs dont on entend fréquemment le nom et qui peuvent vivre de leurs histoires, je serai peut-être toujours une sorte d’anonyme qui écrit parce que c’est son seul moyen de réellement s’exprimer et se livrer… Peu importe. Je ne cesserai jamais d’écrire.
A vous qui me lisez aujourd’hui, je vous dis merci. Quel que soit votre nombre, si un jour vous avez lu un de mes romans, un de mes poèmes, alors vous avez permis à mes mots d’exister ailleurs que dans mon coeur, ailleurs que dans ma tête. Je ne souhaite rien de plus.
J’ai beaucoup de projets en attente, à des stades plus ou moins avancés. Des histoires couchées sur le papier, d’autres en cours d’écriture, d’autres qui attendent quelque part dans un coin de ma tête, d’autres qui sont parties en quête d’éditeur… Je n’en parle pas beaucoup mais je vous assure que je n’arrête pas de travailler.
Encore un peu de patience… et on va espérer que 2016 apporte de bonnes nouvelles !
Merci de me suivre, merci de me lire.

Dernières nouvelles de 2015

Décembre est là…. et bientôt fini, déjà !!

2015 s’est écoulée à une vitesse incroyable… Pour ma part, elle a surtout été rythmée par l’inspiration et l’écriture. J’ai commencé, poursuivi et/ou terminé plusieurs projets. Un dont je ne parlerai pas encore, un qui est parti en quête d’un éditeur, et un que vous pouvez tout nouvellement découvrir ici : L’or de tes mots.

Encore une fois, je tiens à remercier toutes les personnes qui passent sur mon site, qui me lisent, qui me laissent un petit mot et me soutiennent… Cela m’est très précieux. Je vais continuer à écrire tant que l’inspiration est au rendez-vous et j’espère vous retrouver très prochainement avec de nouvelles publications. En attendant, vous avez de quoi lire sur ce site et mon blog, avec mes romans, mes nouvelles, mes poèmes…

Alors je vous souhaite plein de bons moments de lecture et de très belles fêtes de fin d’année !

À très bientôt,

Baisers de Fée,

Ophélie

News d’octobre

Quelles sont les nouvelles en ce mois d’octobre ?

Tout d’abord, beaucoup de projets et donc, de travail !
J’en ai actuellement deux en cours d’écriture – un que je ne mentionnerai pas avant un bon moment, en collaboration avec un ami, et un autre dont je parlerai certainement très bientôt, si je l’avance vite (ça a l’air bien parti !)
Le roman que j’ai écrit l’hiver dernier est bouclé, il va rester dans un tiroir pendant… une durée indéterminée, parce que j’ai besoin de prendre du recul par rapport à cette histoire et de l’oublier un moment.
Et enfin, un autre de mes manuscrits est corrigé, mis en page et imprimé, tout beau pour partir en quête d’un nouvel éditeur !!

En attendant, vous pouvez lire ou découvrir mes romans et mon recueil de poésie… Petite nouveauté de cet automne, deux nouvelles sont disponibles en numérique au prix de 0.99€, autant dire que vous pouvez vous laisser tenter sans être déraisonnables ! Tout ceci est à votre disposition sur le site, dans les parties ROMANS, POÉSIE et NOUVELLES… ensuite, vous n’avez qu’à suivre les liens !

Merci à tous ceux qui me suivent et me soutiennent, me lisent sans forcément me le dire… J’ai encore plein de mots et d’histoires à partager avec vous ! ♥

Fan

Il est là, le moment. Celui que tu as attendu pendant des semaines, des mois… peut-être même des années. Pendant tout ce qui a été ta vie jusque-là même si tu n’en avais pas conscience.
Au départ c’était presque rien.
Une chanson. Une voix. Un visage… Et puis sans trop savoir comment, sans trop savoir pourquoi, c’est devenu une partie de toi. Peut-être que cette partie-là était vide avant. Peut-être qu’elle attendait juste la bonne chanson, la bonne voix, le bon visage, pour être enfin comblée.
Et puis les chansons se sont succédé. La voix et le visage sont devenus une personne bien réelle dans ton existence. Un idole. Il a pris une place que d’autres ne comprennent pas, ne comprendront jamais.
Parce que cette voix, ce visage, te parlent plus que certains de tes proches parfois. Parce que devant ce regard tu as l’impression d’être compris, au son de cette voix tu as l’impression d’être consolé, et parce que d’une certaine façon tu sais que ton idole ne t’abandonnera jamais.
Et depuis qu’il est là, tu n’es plus tout à fait seul.
Tu as passé des heures à écouter. Seul dans ta chambre. Ou dans un bus, un métro ou un train, écouteurs sur les oreilles. À fond dans le salon en dansant comme si plus rien n’existait autour. Parce que la musique rend libre.
Tu les connais par cœur, toutes ces chansons. Tu pourrais refaire chaque intonation, chaque note, chaque accord. Et pourtant à chaque fois que tu les écoutes c’est la même passion au fond de toi, un pincement au cœur – un peu comme quand on tombe amoureux pour la première fois.
On te dit que tu vas te lasser, qu’un jour tu en auras marre, que c’est juste une passade. Mais toi tu sais que non. Tu sais que ce que tu ressens, là, ce n’est pas près de s’arrêter. Et de toute façon tu ne veux pas que ça s’arrête. Parce qu’avec cette sensation, c’est comme si tu vivais plus fort.
Alors tu laisses parler. Ce n’est pas grave s’ils ne comprennent pas. Quelque part par là, il y a forcément d’autres personnes qui vivent la même passion, qui partagent ces émotions. Alors même si tu ne les connais pas, il y a quand même ce sentiment d’appartenance. Qui finalement te rapproche des autres, de tous ces inconnus dont tu ignorais l’existence avant, mais qui sont quand même là.
Tu ne te doutes pas au début que tu vas peut-être rencontrer des personnes formidables dans cette foule d’anonymes. Pourtant un jour ça arrive. Tu ne t’y attends pas et soudain, tu as trouvé des amis plus importants que ceux que tu aurais pu avoir avant, qui te comprennent sans chercher à le faire, qui t’acceptent sans avoir besoin de le faire.
Et ta vie continue de changer. Chaque jour. À chaque nouvelle chanson. Jusqu’à ce fameux moment que tu as attendu si longtemps, qui va basculer ta vie tout entière.
Le premier concert.
En une journée, tu as l’impression d’expérimenter toutes les émotions possibles et imaginables. Et tu sais déjà que tout ça restera gravé en toi, quoi qu’il se passe ensuite.
Il y a l’attente, longue et pénible et délicieuse en même temps. Il y a les rencontres, sources de rires, d’effusions et de battements de cœur frénétiques. Il y a aussi ce moment stupide où tu te rends compte que tu es déjà épuisé, mais que tu sais que ton corps obéira parce que c’est ton cœur qui le fait avancer.
Il y a l’ouverture des portes. La précipitation jusqu’à te retrouver dans la salle, jusqu’à voir la scène de tes propres yeux, enfin. L’attente à nouveau ; quand les secondes semblent s’étirer éternellement alors que tu es déjà à bout. À bout de nerf, à bout de souffle, à bout de forces…
Par moments tu ne sais plus si tu te trouves vraiment là, si ce n’est pas juste un rêve de plus. Et puis tes muscles douloureux te rappellent que c’est réel. Et ça te soulage. Parce que tu échangerais bien un milliers de rêves pour quelques heures de cette réalité.
Enfin les lumières s’éteignent… Le vacarme autour de toi devient plus sourd, étouffé par la tension qui règne dans la salle entière. Elle est palpable, électrisante. Comme un souffle qui survole le public, préambule de tout ce qui éclatera sur la scène dans quelques minutes… dans quelques secondes…
Les dernières sont les plus difficiles. Quand l’intro est lancée, que tu sais que les artistes sont là, si proches. Plus qu’ils ne l’ont jamais été jusqu’à présent.
3… 2… 1…
Et là tu ne comprends plus rien. Tu as oublié tout ce qui s’est passé jusqu’à maintenant et comment tu es arrivé là. Ça n’a plus aucune importance parce que tu le vois enfin.
Ton idole. Devant tes yeux. C’est son visage et son corps que tu vois, c’est sa voix que tu entends. Pour de bon. Et c’est tellement surréaliste que pendant quelques minutes, tu n’oses tout simplement pas y croire.
Il est comme tu l’attendais et encore mieux. Tu as beau le connaître par cœur, tu as beau avoir contemplé des centaines de photos et visionné autant de vidéos, il est quand même un peu différent.
Tu reconnais ses sourires, ses attitudes. Tu sais exactement quelle expression il a quand il chante, quels mouvements il peut faire, quelles intonations il va prendre. Mais pourtant tu as l’impression de le redécouvrir quand même.
Ça te tort le ventre de le voir comme ça. En vrai.
Tu as le cœur qui bat tellement fort et tellement vite qu’il va peut-être finir par exploser. Tes mains tremblent, ton souffle est court ; tu as l’impression d’être au milieu d’un vertige et scotché sur place en même temps. Mais bizarrement c’est la meilleure sensation que t’aies jamais connue.
Et à partir de là tout passe beaucoup trop vite. Comme si le temps voulait lui-même rattraper sa fuite, après avoir traîné si longtemps.
Tu ne t’en rends pas compte, parce que tu vis chaque seconde comme si c’était la dernière – avec dans un petit coin de ta tête cette idée effrayante que, quoi qu’il arrive, il y aura une dernière seconde.
Tu chantes, tu souris, tu tapes dans tes mains, tu cries, tu pleures parfois… les émotions sont les mêmes que celles que tu avais dans ta chambre, en solitaire. Sauf qu’elles sont multipliées par mille et que tu les partages avec des centaines de personnes ; un moment de communion que tu ne connaîtras nulle part ailleurs.
Tu es enivré, évadé, impressionné, bouleversé, passionné… Il t’est impossible de ressortir indemne d’un moment comme celui-là. Parce que si tu as patienté des semaines, des mois, et peut-être des années avant de le vivre, tu n’avais jamais cru qu’il serait à la mesure de cette interminable attente.
Alors qu’il l’est. Il va même au-delà de tes espérances. C’est juste le plus beau moment de ta vie. Tu en connaîtras d’autres, dans des contextes différents. Mais à cet instant précis, rien ne peut surpasser ce que tu es en train de vivre.
Tu écarquilles les yeux pour ne rien manquer du spectacle, en espérant de toutes tes forces que chaque fraction de seconde restera gravée dans ton cœur.
C’est ce qui arrive d’ailleurs. Parce que dans cette salle, devant cette scène, là où tu vois ton idole pour la première fois, tu abandonnes une petite partie de toi. Les souvenirs la remplaceront et t’accompagneront, mais ce bout de toi restera là. Invisible entre les lumières. Anonyme au milieu d’autres. Et éternel tant qu’il y aura quelqu’un pour s’en rappeler.
La dernière chanson arrive finalement. La dernière note, le dernier mot.
Tu voulais que rien ne s’arrête mais tu sais bien que rien ne dure, il faut faire avec.
Tu regardes ton idole, tu l’admires, tu le contemples, et ce jusqu’à l’infime moment où il va finalement disparaître de ton champ de vision. Même après tu le cherches encore un peu des yeux, parce que tu t’étais habitué à le voir ainsi et que son absence te pèse déjà.
Tu sais que c’est fini mais tu ne t’en rends pas encore compte. Tu te sens un peu sonné, c’est dur de rouvrir les yeux sur la réalité. Alors tu ne fais rien pour sortir de cette étrange extase… Peut-être que tant qu’elle durera, elle tiendra la douleur à distance.
Oui, tu sais que la douleur viendra, en même temps que le manque.
C’est le problème quand on vit un moment si fort. Quand certaines choses qui sont simplement agréables pour d’autres sont devenues intenses pour toi. Mais tant pis. Un peu de chagrin vaut bien ce bonheur incroyable qui baigne encore chaque partie de ton cœur, de ton esprit, de ton corps. Il sera sans doute suffisant pour supporter « l’après ».
Quand tu quittes la salle, quand tu te retrouves seul, quand tu rentres chez toi et que tu te réfugies dans ton lit parce que c’est le seul endroit où tu as encore envie d’aller… tu sais que cet « après » a commencé.
Alors tu fermes les yeux pour tout revoir dans ta tête. Tu entends encore la musique, parce que le battement dans tes oreilles ne s’est pas éteint. Tous les muscles de ton corps te font mal mais tu apprécies chaque douleur parce qu’elle ne fait que témoigner de l’intensité de ce que tu viens de vivre.
Et tu commences à comprendre que quelque chose a changé au fond de toi. Tu ne saurais pas dire quoi exactement, mais quelque chose est différent. Tu le sens, et ça te plaît.
Tu ne sais pas si ça restera, si ça durera. Mais à ce moment-là rien n’est plus précieux que ce que tu as vécu. Rien ne l’effacera jamais. Aussi longtemps que tu vivras, même après les meilleurs et les pires instants que tu pourras connaître, il restera toujours cette lointaine sensation au fond de toi…
Celle d’être fan.

© Ophélie Pemmarty – Tous droits réservés

Les nouvelles en 2015

Il y a un petit moment que je n’ai pas laissé quelques nouvelles par ici, il est temps de le faire ! L’inspiration est au rendez-vous en ce moment, d’où mon manque d’implication sur le site, mais je ne suis pas loin quand même.

La page des Salons & Dédicaces a été mise à jour, vous pouvez donc aller la consulter pour savoir où me retrouver cette année, en espérant que la liste des dates s’allonge au fil des mois !

Même si je travaille actuellement à un nouveau manuscrit, il n’y a aucune publication de roman prévue pour cette année. Mais, entre Les Somnambules, La Croisée des Âmes ou encore Ismène & l’Élixir des Elfes, cela fait assez d’univers à découvrir pour vous, lecteurs !

Ceci étant dit, j’ai bien précisé « aucune publication de roman »… Par contre, je prépare depuis un moment déjà un recueil de poésie qui devrait voir le jour dans quelques mois. J’en ai brièvement parlé sur ma Page Facebook, et j’ai choisi de le publier en auto-édition pour pouvoir gérer tout ça comme je l’entends.
Je sais que la poésie n’est pas lue par beaucoup de monde mais cela fait partie de mon univers et depuis que j’ai commencé à écrire, j’ai composé de nombreux poèmes que j’aimerais pouvoir partager. J’espère que certains d’entre vous seront au rendez-vous, je vous tiendrai au courant de l’avancée de ce projet et de toutes les infos le concernant, ici et sur ma page.

Je vous dis donc à très bientôt, merci de me lire.

Coeur de Papier

Tu ne bats plus, tu ne vis plus vraiment. Tu n’existes qu’à travers des mots qui viennent de tout et de toi. Qui parlent du monde, de la vie et de la mort. Qui expriment des sentiments, des sensations et des idées. Mais toi, tu ne bats plus. Parce que ce n’est pas du sang qui t’irrigue, mais de l’encre. Celle de tes maux, de tous ces vœux qui se réalisent parfois ou demeurent à jamais des rêves.
Tu n’es qu’un cœur de papier. Chaque lettre que l’on trace te laisse une blessure à vif, que même le temps ne parvient pas toujours à guérir. Mais à chaque fois qu’on te lit, tu te renforces et tu renais, pour continuer encore plus loin. Même si tu n’es qu’un cœur de papier, usé, déchiré, rapiécé. Qui s’envole au gré des vents, au fil du temps. Que l’on peut ranger dans un tiroir en attendant le jour où l’on aura à nouveau besoin de toi.
Tu étais lisse et vierge, à tes débuts. Étendue immaculée, dénudée, stérile. Et puis on t’a donné la vie, on t’a fait connaître le bien, mais aussi le mal, puisque l’un ne va pas sans l’autre. On t’a confié des secrets, des histoires, des légendes. Et tu les as si bien gardés, cœur de papier, que tous ces mots, toute cette encre, ont fini par t’empoisonner.
Pourtant tu n’es pas condamné, tu sais. Ce fardeau que tu portes ne s’allègera pas, mais il fait de toi quelque chose d’unique, d’infiniment précieux. Tu portes en toi la poésie du monde. Tous ces mots que l’on chuchote et qui se brisent dans le silence, qui échouent sur la rive d’un monde au conditionnel, tu as su les recueillir, les aider, les aimer, pour qu’ils ne se sentent plus jamais seuls. Tu as su en faire quelque chose de beau. De l’espoir.
Parfois, on prend un petit bout de toi, on le plie soigneusement et on l’envoie à quelqu’un d’autre, qui en avait besoin. Comme si tu étais infatigable, inépuisable. Mais tu sais, cœur de papier, il faut quand même prendre soin de toi. Parce que tout le monde ne le fera pas. Parce qu’il y aura parfois des mots méchants, qui ne cherchent qu’à blesser, et qui se graveront pour longtemps dans ta mémoire.
Prend aussi garde aux larmes, parce qu’elles pourraient diluer l’encre de tes veines et effacer toute une partie de ton histoire. Elles pourraient même te noyer, si tu n’y fais pas attention. Les promesses sont également dangereuses, surtout si elles ne sont pas tenues. Assure-toi bien que ce ne soit pas des paroles en l’air. Et si c’est le cas, fais tout ce que tu peux pour les attraper, saute le plus haut possible et attache-les soigneusement avec certains de ces mots comme « sincérité » et « honnêteté ». D’ailleurs, ils te seront aussi utiles si tu venais à croiser des mensonges, pour leur faire cracher la vérité. Mais il n’y aura pas que du mauvais, tu le sais. Tu vas rendre beaucoup de gens heureux, tu vas les faire rêver, les aider.
Cette vie ne sera pas de tout repos, j’en conviens. C’est une mission bien difficile, pour quelque chose d’aussi fragile. Après tout, tu n’es qu’un cœur de papier tout froissé, tout tâché, noirci de tous ces mots brisés que tu as su reconstruire. Mais même un cœur blessé peut continuer à exister, tu sais. Tant qu’il y aura des mots, tant qu’il aura des rêves, tant qu’il y aura cet espoir que tu contribues à créer et partager, tu ne pourras jamais disparaître.
Compte sur moi, cœur de papier. Je continuerai à t’écrire jusqu’à mon dernier souffle, jusqu’à cet ultime instant où la vie ne voudra plus de moi, où les mots m’abandonneront. Je continuerai chaque jour à t’écrire, cœur de papier. Puisque c’est toi qui m’a sauvée.

Coeur De Papier (Violet 2)

© Ophélie Pemmarty – Tous droits réservés

Les news du mois d’août !

Quoi de neuf en ce début de mois d’août ? Pas beaucoup de choses, en fait ! Mais dans un mois paraîtra le recueil de nouvelles écrit en collaboration avec mon ami Westley Diguet. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur la page qui lui est consacrée : Eux.

Sinon, je gribouille un tout petit peu en ce moment, et je travaille sur un autre projet différent pour 2015, dont je pense pouvoir vous parler très bientôt.

Bonnes vacances à tous !

L’Artiste

Le moment est arrivé. Je le sens en moi. La peur et le trac ont laissé la place à l’évidence, à la certitude. Je suis prêt. Je le sens tout autour de moi. L’air est différent, à présent, teinté de tous ces espoirs qui attendent, de tous ces souffles retenus. La frénésie est palpable, électrisante.
Je vois le rideau onduler presque imperceptiblement, loin devant moi. L’obscurité m’enveloppe, telle une caresse légère, à la fois enivrante et apaisante. J’ai besoin d’elle pour entrer dans la lumière, comme j’ai besoin du silence qui portera les premières notes. Une fraction de seconde s’écoule et je m’élance, sans hésiter.
J’ai l’impression d’être seul sur la scène. Je vais devoir l’habiter, la colorer, la faire résonner. Lui donner vie, pour quelques heures.
Le rideau s’écarte inexorablement. Je retiens mon souffle à mon tour. Au-delà, l’obscurité n’est plus la même. Elle est mystérieuse, inconnue. Je dois l’apprivoiser chaque soir.
Je sais que maintenant, j’ai juste le temps de fermer les paupières, les rouvrir. Les premiers accords retentissent et s’envolent, la lumière jaillit du néant et m’inonde. J’oublie le reste du monde, j’oublie tout ce qui n’est pas cette scène et ce public qui m’attend. Et je chante.
Dès les premiers mots, les premières phrases, je sens la passion couler dans mes veines, réveiller mon cœur, mon corps et mon esprit. Les trois s’accordent alors pour une union parfaite, comme une renaissance. C’est ça, j’ai l’impression de renaître à chaque fois que je monte sur scène.
Comme si le reste du temps, je n’étais plus tout à fait moi, plus tout à fait vivant. Mais j’ai besoin de ce contraste pour exister, pour trouver la force d’avancer, pour m’inspirer. J’ai besoin de cette opposition pour revenir dans l’ombre, dans le secret, et pour retrouver chaque soir mon authenticité et ma vérité.
Ma vie entière est sur la scène, mais je suis le seul à la voir. Je la chante et je l’explore pour la partager avec toutes ces personnes qui sont venues m’écouter. C’est grâce à elles que je suis là. Sans public, je ne serai rien d’autre qu’un inconnu, habité de musique et de mots, porté par l’espoir de quelque chose de plus beau, de plus grand.
Car l’ultime vérité de l’Artiste est là. La musique prend vie dès lors qu’on l’écoute, que l’on s’imagine avec elle une histoire, qu’on la laisse effleurer notre cœur et nous faire rêver. Les mots n’ont de sens que s’ils sont lus, que s’ils suscitent ces émotions invisibles qui pourront nous toucher et nous porter au-delà du réel, dans un univers de poésie et d’accomplissement.
Je ne suis que le messager de ces Arts. Je ne les ai pas choisis, ce sont eux qui sont venus à moi et qui ont fait de moi ce que je suis. Je les ai laissés m’envahir, me façonner, me dompter. Je les ai nourris de mes peines et de mes peurs, de mes espoirs et de mes prières. Je les ai laissés guider ma main, faire parler mon cœur, pour trouver les accords et les mots. Je leur ai offert ma vie comme on offre son âme au diable, sans possibilité de retour.
Ils seront toujours là, quelque part en moi. À me chuchoter des secrets, à m’entêter de tout ce qui a été fait et de tout ce qu’il reste à faire. À me faire vivre dans un monde semblable au vôtre, mais un peu différent. Et maintenant qu’ils m’ont guidé là, jusqu’à vous, je suis devenu à la fois maître et esclave.
J’ai besoin du public comme il a besoin de moi. J’ai besoin de vos espoirs, de votre admiration, autant que vous désirez ma voix, ma présence et mon regard. J’ai besoin de savoir que vous êtes là, que vous m’avez attendu, pour y puiser ma force, comme vous êtes dépendant de chaque mot, de chaque sourire qui me rend plus proche de vous. C’est une harmonie parfaite, une communion sans cesse renouvelée.
Voilà tout ce que je vous dis quand je chante, quand je joue et quand je danse, quand je vous offre ces chansons qui sont les reflets de mes joies et de mes douleurs. C’est ma façon de vous remercier, de vous rendre tout ce que vous me donnez.
Et peu à peu, les minutes puis les heures défilent, la fin s’approche. J’entends déjà le silence qui revient, porté par vos clameurs et vos applaudissements qui me vrillent le cœur, qui résonnent au fond de mon âme. Je sens déjà le vide renaître autour de moi et en moi, trainant derrières lui les ombres impitoyables qui étouffent les lumières.
Tout est passé trop vite, une fois de plus. Mais seul l’éphémère est éternel. Parce qu’il nous a offert ces instants trop intenses pour être oubliés. Parce que l’on se souvient plus longtemps des surprises, de l’inattendu, de l’unique, que de tout le reste. Peut-être suis-je aussi éphémère.
Car à présent le rideau tombe, aussi discrètement qu’il s’était levé, et il me sépare de vous. Je garde en mémoire vos sourire, vos regards, vos acclamations ; qui se perdent dans un souvenir presque flou. Un peu de vous pour moi.
Le rideau tombe et ramène l’obscurité. Je reste immobile un instant, dans le silence, dans le noir. Je suis toujours l’Artiste, et je suis toujours l’homme. Mais une part de moi est restée là-bas, sur scène, dans la lumière. Un peu de moi, pour vous…

© Ophélie Pemmarty – Tous droits réservés

Écrire

Un jour, il m’est arrivé quelque chose d’exceptionnel. Peut-être que c’était là, en moi, bien caché, et que cela attendait le bon moment. Peut-être que sans certaines douleurs, certaines épreuves, je n’aurais jamais su ce que je gardais au fond de moi. En tout cas, un jour, je me suis mise à écrire. Pas une lettre ou n’importe quoi du même genre, non, j’ai écrit des mots et des phrases pour former un texte, pour transmettre une idée, une émotion, pour enfin donner un sens à ma vie. Je ne savais pas où cela me mènerait, ce n’était que des balbutiements, mais j’avais enfin l’impression d’être à ma place.
J’avais toujours eu un penchant pour la lecture, les mots, l’imaginaire, mais jamais je n’aurais cru être capable d’écrire. Quand les mots s’invitent dans notre vie, et dans notre cœur, il suffit de leur donner ce qu’ils veulent : une plume, et un peu d’imagination…
On n’écrit pas comme ça, sans savoir, c’est souvent la douleur qui fait qu’on écrit et plus tard, les mots nous guérissent. Il faut surmonter des souffrances, se poser tant de questions qu’au final les seules réponses que l’on trouve viennent par l’écriture. Ça n’a rien de facile. Ça l’est peut-être pour certaines personnes, mais pas pour moi. Même si c’est devenu aussi vital et essentiel que l’oxygène, je sais qu’à chaque fois que je reprends la plume, mes doutes et mes peurs reviennent.
Écrire est ma passion et c’est aussi devenu ma vie, avec tous les sacrifices que cela implique. Écrire c’est être seul en pensant aux autres, à la meilleure façon de les faire rêver, de les faire aimer. C’est savoir imaginer d’autres vies pour s’échapper du quotidien, au risque de ne plus pouvoir se satisfaire de la sienne. C’est en même temps un bonheur et une douleur, un rêve et une réalité, comme une transe pendant laquelle notre corps obéit à notre imagination. Ce n’est pas seulement coucher ses mots sur le papier, c’est les imaginer, les choisir, leur donner un sens et une vie.
Écrire c’est aussi se découvrir, c’est chercher au plus profond de soi des vérités que l’on n’oserait parfois pas admettre, c’est révéler aux autres nos pensées, nos sentiments.
Écrire. Le mot à lui seul est plein de promesses, d’espoir, de douleur. Quand on lui a permis d’entrer dans notre vie, il n’y a aucun retour possible, il sera toujours là, au fond de nos yeux, au creux de nos mains, dans chaque battement de cœur. Il rimera toujours avec solitude.
À partir du moment où l’on commence cette aventure, les mots deviennent le centre de notre vie. Il faut les apprivoiser, les dompter, les laisser nous faire du bien et du mal, devenir leur maître et aussi leur esclave.
Je ne pensais pas qu’écrire représentait tant de choses, au début. Mais au fil du temps, j’ai appris à reconnaître les sensations exaltantes que cela permet de ressentir. La fascination quand une idée naît et grandit. L’excitation quand les mots viennent, presque comme par enchantement, du fond de mon cœur au bout de ma plume. La peur de ne pas réussir à être digne d’eux. Le vide que cela laisse en moi quand je cesse d’écrire.
Parce que, tel un monstre au visage d’ange, l’écriture dévore mes émotions, chaque joie, chaque doute, chaque peine, pour former des phrases qui aient un sens. Elle me laisse vide de tout, m’obligeant à me reconstruire, à chercher frénétiquement d’autres choses, d’autres plaisirs et d’autres souffrances, dans lesquels je pourrai puiser cette énergie vitale qui nourrira mon inspiration.
L’écriture est mon exutoire, ma catharsis, mon enfer personnel et mon paradis idéal. C’est toute ma vie et pourtant, ça ne suffit pas. Car si je ne vis pas autre chose, je n’ai plus rien à écrire. Parfois, on est à un point où on a épuisé sa vie à vivre, et les mots viennent sans difficulté pour libérer toutes ces émotions, l’encre de nos veines.
Mais quelques fois, après avoir épuisé sa vie à écrire, l’inspiration devient capricieuse. Il ne faut pas se forcer ni se désespérer, même si c’est dur. Il faut attendre que revienne l’instant, vivre et regarder les autres le faire, écouter la rumeur du monde, voir de nouvelles choses, aimer, grandir, souffrir, sans oublier ses rêves. Sans oublier de rester un peu enfant. Cette facilité revient, le jour où on est à nouveau prêt à l’accueillir. Il suffit de faire le vide autour de soi, de réapprendre la solitude, d’accepter que ça ne sera peut-être pas aussi simple, pas aussi évident qu’avant… Mais les mots reviennent toujours.
Je n’écris pas seulement pour me guérir, mais aussi pour me souvenir. Chaque moment que l’on vit à une importance, et il y a certains sentiments, certaines pensées qui méritent qu’on les garde en mémoire, autrement que par de simples souvenirs. J’écris pour donner un peu de poésie à certains instants qui peuvent rendre notre vie meilleure, à condition qu’on sache les apprécier. J’écris pour rêver et faire rêver, pour dire ce que je pense et que je ressens vraiment.
Il n’y a qu’en écrivant que je peux être celle que je suis réellement. C’est mon refuge, un monde imaginaire qui me correspond, où je suis en sécurité. Je n’ai pas peur d’être jugée, j’écris ce dont j’ai envie même si ça ne pourra jamais plaire à tout le monde. Je ne suis pas là pour faire l’unanimité, mais pour laisser une trace, un souffle, des petits bouts de moi que seuls les mots peuvent décrire. Je vis et j’écris pour ne pas être oubliée, et surtout, pour ne pas oublier…

© Ophélie Pemmarty – Tous droits réservés

Préface – La Croisée des Âmes

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir la préface de La Croisée des Âmes.
Elle a été écrite par Westley Diguet, auteur (entre autres !) de la saga Les Mémoires du Dernier Cycle. Au passage, n’oubliez pas d’aller visiter son site

« La Croisée des Âmes » d’Ophélie Pemmarty est un roman que j’ai personnellement du mal à classer. Pour moi, c’est un divin mélange de plusieurs genres parmi lesquels les plus représentés pourraient bien être le fantastique, la romance et l’œuvre historique.
Ce roman retrace la passionnante valse de deux âmes. Deux âmes-sœurs. Celles de Daphnée et Benoît. À travers un voyage entre Rome, 273 avant Jésus-Christ et Paris, 2009, c’est une danse effrénée que nous font vivre ces deux entités célestes.
Ce roman, bien que historiquement riche et recherché, n’est pourtant pas un simple roman historique. Bien que passionnellement romancé, il n’est pas non plus une romance comme on peut en trouver beaucoup.
« La Croisée des Âmes » est une quête, un combat, un espoir. Une vestale condamnée à être enterrée vivante et son amant qui se suicide sur le tombeau de son aimée. L’espoir que leur amour renaisse un jour, peu importe le lieu et l’époque. Deux inconnus qui se retrouvent, deux millénaires plus tard et qui découvrent que l’amour est toujours là, quelque part en eux.
Ce flou artistique dans lequel nous plonge l’auteure, nous empêchant de distinguer les limites des genres, est pour moi, l’une de ses plus belles victoires. Peu importe que l’on aime la romance, l’Histoire, le policier, la science, l’art, la religion, le mysticisme : la Croisée des Âmes offre tout cela et bien plus encore.
Le récit est incroyablement bien mené. Ophélie propose un voyage tantôt dans les rues parisiennes de notre époque, tantôt dans la Rome précédant la naissance du Christ. Ce roman s’inscrit pleinement dans une dynamique romantique qui parvient sans peine à nous tirer des larmes dès le premier chapitre. La plume sensible et très à fleur de peau de l’auteure nous transporte dans un maelstrom de sensations, d’émotions et de passion qu’il est tout simplement impossible d’en stopper la lecture.
Il n’est pas difficile de me croire sur parole lorsque l’on sait qu’Ophélie Pemmarty est une poète dans l’âme. Pas un seul mot ne semble mal placé, pas une seule hésitation dans son rythme ou bien dans la psychologie de ses personnages.
Je suis ressorti de cette lecture meurtri et émerveillé par ce voyage incroyable que je venais de vivre. Ce roman est bien plus qu’une lecture, il s’agit-là d’un conte chimérique mené tambour battant loin, très loin de la rationalité.
Le roman d’Ophélie Pemmarty est donc parvenu, au-delà de toutes espérances, à me faire croire en l’âme-sœur et en une notion romantique du Destin. L’amour intemporel, j’y crois désormais.
« La Croisée des Âmes » est un roman destiné à chacun de vous, sans frontière des genres. Laissez-vous emporter dans les temples vestales et tentez de maintenir le feu sacré… de l’amour.

Alors… ça vous donne envie de le lire ?! 😉

Sortie !

C’est aujourd’hui !!!

Bannière

Voilà, La Croisée des Âmes est désormais disponible sur la boutique des Éditions Valentina, au prix de 19€ (frais de port compris)… Une bonne idée cadeau en cette période de Noël, non ?! 😉

N’oubliez pas que le concours pour gagner des marque-pages aux couleurs de ce roman est toujours ouvert, vous pouvez participer jusqu’au 14 décembre, par ICI.

À très bientôt !!

Quelques nouvelles !

Le temps passe toujours aussi vite et j’oublie trop souvent de laisser un petit mot par ici.

Ce mois-ci, j’ai eu le plaisir de rencontrer mes collègues de chez Valentina pour le salon ValJoly’Maginaire; ainsi que des lecteurs, des amis, et d’autres auteurs tout aussi sympathiques… Un week-end intense mais génial !
Ensuite, un petit détour en Indochine pour leur concert à Toulouse, encore un merveilleux moment, je ne me lasse pas de les voir !

Et puis, quelques mots, quelques phrases gribouillées çà et là… l’inspiration n’est pas trop au rendez-vous, mais les idées sont tout de même là pour de nouveaux projets ! En attendant, mes petits Somnambules font leur chemin, et La Croisée des Âmes arrive très bientôt… sortie le 9 décembre !
Je vous rappelle que ma nouvelle Le Dernier Jour est toujours disponible ici, n’hésitez pas à la télécharger pour la lire !

J’ai également eu le plaisir de lire le premier tome de la saga Jeux de Pouvoir, de mon ami Westley Diguet. Je vous en parle car ça a été un vrai régal, je suis retombée amoureuse des Elfes (ai-je cessé de l’être un jour ?!)… et surtout, parce qu’il m’a proposé d’en écrire la préface et ça, c’est un grand honneur !

Je voudrais enfin remercier toutes les personnes qui me laissent un commentaire, m’envoient un message ou participent sur ma page Facebook… ce soutien est infiniment précieux.
Plus qu’un mois avant Noël, du coup j’ai décidé d’offrir quelques cadeaux… Ce qui signifie un nouveau concours pour gagner des marque-pages. Il arrive très bientôt, alors repassez me voir !